Actualités Criminelles of Friday, 10 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Un homme assassiné pour une facture de bière impayée de 4800 FCFA

L'affaire est devant le tribunal du Mfoundi L'affaire est devant le tribunal du Mfoundi

C’est une scène inimaginable qui se passe au Cameroun notamment au quartier Etoa. Un homme a été tué pour une facture impayée de 4800 Francs CFA. Ce sont nos confrères de Kalara qui rapportent la mauvaise nouvelle de ce concitoyen.

« Faute d’avoir payé une facture de consommation des bières dans un débit de boissons, un client décède des suites des sévices corporels qui lui avaient été infligés des inconnus. Le propriétaire de la buvette et ses deux compagnons sont accusés d’être les auteurs du crime. Ils clament leur innocence », introduit le média.

Les débats de cette affaire ont été ouvert en début de ce mois par le collège des juges du Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi. Alphonse Engoudou Aligui, Jean Thomas Onana et Christophe Ndzou auraient-ils assassiné Athanase Loïc Atangana, la victime ? C’est la réponse que le Tribunal devra apporter à l’issue des discussions.

Il faut indiquer que la scène s’est déroulée dans un débit de boissons au quartier Etoa, à Yaoundé, dans la nuit du 22 au 23 mai 2020. Au cours de la première audience de l’affaire, les trois accusés incarcérés à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui depuis 2020, rejettent en bloc les faits d’assassinat en coaction qui leur sont reprochés pendant leurs témoignages.

« Avant leurs témoignages, le magistrat du parquet a succinctement présenté les faits au centre du procès. Il a indiqué que dans la nuit du 22 au 23 mai 2020, le regretté Atangana s’était rendu dans le débit de boissons appartenant à M. Engoulou Aligui pour y consommer de la bière. Aux environs de 23 h, après avoir ingurgiter une bonne dose d’alcool, ce dernier avait été incapable de régler la note qui s’élevait à 4800 francs. A cause de cette défaillance, le défunt avait été ligoté et copieusement bastonné toute cette nuit par un groupe d’individus qui lui réglaient son compte. C’est ainsi que le jour suivant il était passé de vie à trépas à cause du mauvais traitement subi », rapportent nos confrères.