Ludovic Abatsia et ses complices viennent d’être déférés au tribunal militaire de Douala. Ce soldat de première classe en service à Garoua Boulaï faisait partie, avec Raphael Bisse et Katchouing Kounna ses compagnons, d’un gang de malfrats présumés qui opéraient dans la ville de Douala. Ils ont été appréhendés le 29 septembre 2016, informe La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 27 octobre.

«Membres d’un gang de sept malfrats armés qui semait la panique dans les quartiers Bonamoussadi, Kotti, Bedi et les autres, ils ont été stoppés dans leur course par les éléments de la police judiciaire de Bonanjo le 29 septembre 2016 dernier. Ils ont été présentés aux hommes de médias ce 26 octobre 2016. Selon les informations recueillies auprès des autorités de la police judiciaire de Bonanjo, le braquage de trop qui a permis de démanteler ce gang s’est déroulé dans la nuit du 27 au 28 septembre 2016 au quartier Bédi», indique le journal.

Ce jour-là, souligne LNE, «comme à l’accoutumée, ces derniers se sont rendus nuitamment au domicile du sieur Mbiafeu. Avec la complicité de Bisse Raphael Rodrigue, agent de sécurité dans ce domicile, ces derniers vont s’introduire dans la maison. À l’aide du ruban adhésif, ces malfrats tous habillés en tenue militaire et cagoulés vont ligoter tous les habitants de la maison avant de commettre leur forfait. Pendant que l’un d’entre eux armé d’un fusil artisanal tiendra les occupants de la maison en respect, les autres vont passer la maison au peigne fin. Tous les compartiments de la maison seront fouillés et des biens importants emportés. Après le forfait, ces derniers au nombre de sept vont s’enfuir à bord de deux motos non sans pulvériser du gaz lacrymogène dans la maison pour étouffer ses occupants».

Ils emportent la somme d’un million de FCFA, des téléphones portables, des laptops, des vins, des liqueurs, des montres des autres objets de valeur. C’est alors que le commissariat du 10e arrondissement de Douala est saisi. Les éléments de la division régionale de la police judiciaire du Littoral ne tarderont pas à mettre la main sur le gang.

Après leur arrestation, lit-on, «un stock important d’objets a été saisi. Parmi lesquels ; un extincteur, un fusil de fabrication artisanale, cinq portables, une jumelle, trois poignards, trois cagoules, des tenues militaires, une paire de chaussures militaire (rangers)...»