La scène se déroule dans l’agence Narral voyage sise au centre commercial de Ngaoundéré. Il est 10h ce samedi 16 janvier 2016 quand Amadou Hamadou, la trentaine sonnée, s’apprête à embarquer dans un car à destination de Tignère où il devait descendre à Libong.
Dans l’agence, Il est rapidement recoonu par le fils d’Allahdji Daouda Garga comme celui-là même qui avait pris son père en otage en début janvier 2016.
Discrètement, ce dernier alerte les éléments de l’Equipe d’Intervention spéciale (ESIR) de la police. Amadou Hamadou est neutralisé avec son voisin considéré comme étant son complice. Les passagers et autres curieux crient de joie. Une ceinture de sécurité est rapidement formée.
Entre temps El Hadj Daouda a saisi par son fils et arrive sur les lieux. « Amadou donc c’est toi ? Qu’est ce qui s’est passé pour que tu te retrouves dans cette situation ? Tu m’as retrouvé en ville ? Où est mon argent ?» crie-t-il. C’est Dieu qui m’a arrêté.
Ton argent est fini » répond le bandit. Lequel passera sans aucune forme de menace passera aux aveux complets en énumérant ses multiples forfaits. Amadou Hamadou et son complice sont conduits au poste de police de l’Esir dans un premier temps puis à la police judiciaire.
Pendant son audition, Amadou Hamadou, chef de gang d’un groupe de huit coupeurs de route déclare que ses complices sont repartis au Tchad. Info ou intox ? Selon certaines indiscrétions, Amadou Hamadou serait un bororo de nationalité centrafricaine mais détenteur d’une carte nationale d’identité camerounaise.