Dominique Mbazoa plaide non-coupable pour les faits de viol et de défaut de carte nationale d’identité.

Après plusieurs échanges sur les réseaux sociaux, la victime Antoinette Abomo et l’accusé Dominique Mbazoa décident enfin de se rencontrer physiquement. Le 24 mars 2020, Antoinette Abomo se rend à son rendez-vous sis au quartier Oyom-Abang à Yaoundé. A la suite d’une longue conversation, Dominique Mbazoa attire sa victime dans un champ de maïs où il la force à entretenir des rapports sexuels avec lui. A la suite d’une enquête ouverte, Dominique Mbazoa est interpellé dans un snack bar du quartier au mois d’août. Il est par la suite conduit à la direction de la police judiciaire où il est déféré à la prison centrale de Kondengui le 20 août 2020.

Reconnu par la victime comme étant son agresseur sexuel, Dominique Mbazoa nie les faits depuis l’enquête préliminaire. Pour son avocat, il n’existe pas de lien entre le viol de la victime et le défaut de Cni de son client. Aucun élément de preuve incriminant son client n’est produit devant le tribunal. Il souhaite que Dominique Mbazoa soit déclaré non-coupable des faits de viol. En attendant la décision finale du tribunal le 18 janvier prochain, l’accusé poursuit ses jours à la prison centrale de Kondengui.