Initialement prévues dimanche, les élections générales en Centrafrique n’ont pas eu lieu. Elles ont été reportées 48 heures seulement avant leur tenue. Ce report n’a pas fait l’objet d’un communiqué officiel des autorités de Transition, mais plutôt une simple déclaration du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement intervenue vendredi dernier.
Dominique Said Paguindji a fait savoir que le premier tour de ces élections interviendra avant la fin d’année en cours, sans donner de date précise. «Il y aura un petit glissement de quelques jours sur le mois de janvier 2016 et pour cela, on n'a pas besoin de demander une prolongation de la transition. On n'a pas besoin pour cela de modifier la Charte constitutionnelle.
D'ailleurs, les dispositions pertinentes de la Charte constitutionnelle autorisent les autorités de la transition à rester en place jusqu'à l'installation des nouvelles autorités régulièrement élues», a-t-il déclaré sur les antennes de Radio France Internationale (RFI). Dans sa sortie, le ministre de la Communication n’a dévoilé aucun chronogramme officiel de ce scrutin.
Même si les autorités de Transition ne veulent pas donner les véritables raisons de ce report in extremis, au plan matériel, le processus reste encore confronté à plusieurs écueils. En plus d’un climat sécuritaire toujours chancelant. Dans une récente sortie, le président démissionnaire de l’Autorité nationale des élections (ANE), a relevé un ensemble de préalables qu’il convient de remplir avant toute chose.