La maman des fillettes âgées de trois et quatre ans aurait transporté ses enfants une à une dans son lit avant de les étouffer à l’aide d’un sac plastique
En France dans la ville de Nancy, la thèse de l’asphyxie évoquée par les enquêteurs pour expliquer la mort de deux fillettes dans la nuit du 31 décembre au 01er janvier 2017semble se confirmer. La maman de 25 ans d’origine camerounaise, suspectée d’avoir assassiné ses enfants, les aurait étouffés avec des sacs plastiques avant d’alerter elle-même la police au petit matin
L’information est relayée par le média français Vosges matin.
«La nuit des faits, tout était calme». Trop calme. L.J-J a, semble-t-il, attaché les mains de ses enfants dans le dos avant d’emmener, à tour de rôle, les fillettes dans son lit puis de les étouffer avec un sac plastique. Dans l’attente de l’autopsie pratiquée mardi, l’hypothèse d’une mort par asphyxie est la plus probable», peut-on lire dans le texte du média cité.
Le mobile du meurtre est encore à déterminer.
Reste quand même encore à faire des analyses toxicologiques pour vérifier si les enfants auraient pu absorber des médicaments avant l’étouffement.
La maman des fillettes Keïla (18 mois) et Orlanne (4 ans) est hospitalisée au centre psychothérapique de Nancy-Laxou depuis lundi. Une fois état stabilisé, elle devrait faire l’objet d’une mise en examen.
Dans le quartier de chiennerie –où s’est déroulé le drame -, les voisins et les amis du père des fillettes (Qui n’est en réalité que le géniteur d’une des deux) ont décidé de se mobiliser samedi, 07 janvier, en signe de solidarité. Une marche blanche sera organisée en hommage à Keïla et Orlanne.