Une Camerounaise , 25 ans, mère de famille soupçonnée d’avoir assassiner ses deux fillettes de 1 et 3 ans durant la nuit du Nouvel-An.Selon les premiers éléments de l'enquête policière rendue publique dans la journée d'hier (04/01/2017, Ndlr), elle aurait utilisée des cordes et des sacs plastiques pour tuer ses enfants.
Pourquoi et comment cette femme de 25 ans a-t-elle tué ses deux enfants en ce jour de fête ?
Cette question ne cesse de tarauder les esprits à Nancy, cette commune française située en Lorraine au bord de la Meurthe à quelques kilomètres en amont de son point de confluence avec la Moselle, à 281 kilomètres à l'est de Paris et 116 kilomètres à l'ouest de Strasbourg.
Dans l’immeuble pourtant calme de cet immeuble résidentiel, la porte de l’appartement où s’est joué la nuit d’horreur, on peut voir des autocollants «Bonne année».
Un décor normal, surtout que le nouvel an est encore chaud dans les esprits. Mais à l’intérieur du logement occupé depuis deux ans par cette mère de famille originaire du Cameroun, la folie meurtrière s’est emparée d’elle dans la nuit de samedi à dimanche.
Ce dimanche matin, vers 6 heures, la jeune femme a téléphoné à la police, en composant le 17, révèle l'Est Républicain. A leur arrivée, les secours ont découvert deux enfants sans vie : une fillette qui allait fêter ses 4 ans dans quelques jours et sa petite soeur âgée de 18 mois. Toutes deux auraient été asphyxiées.
Connue pour des troubles psychiatriques
Rapidement hospitalisée, La mère de famille est sortie de l'hôpital pour être entendue par les enquêteurs.
Ni les circonstances du drame, ni les raisons qui ont poussé la jeune femme a commettre l'irréparable ne sont encore connues des enquêteurs. Cependant, elle serait connue pour ses troubles psychiatriques, précise France 3 Lorraine, qui ajoute que deux jours auparavant, les forces de l'ordres étaient intervenus pour calmer la jeune femme qui menaçait sa voisine avec une barre de fer.
Toujours selon France 3, un conflit familial aurait poussé la jeune femme à l'infanticide. On sait que la police était intervenue dans la semaine au domicile de cette femme pour un différend, dont on ignore la teneur. On ne savait toujours pas dimanche soir où se trouvait le père.
D'après le quotidien régional Vosge matin, la jeune femme vivait dans le quartier de la Chiennerie, à Nancy, depuis plus d'un an. Elle avait auparavant vécu en Espagne, où elle avait déjà été hospitalisée après une tentative de suicide. Ses deux filles sont nées de père différents. Le père de l'aînée vit dans le nord-ouest de la France. Toujours selon la presse locale, le père de la cadette est un habitant du quartier et entretenait une relation décousue avec la mère de famille.
Kheïla-Jane et Orlanne, nées de pères différents, étaient âgées respectivement de 4 ans et 18 mois. Aujourd’hui, tout un quartier se donne la main : « pour rendre hommage à ces deux petites innocentes et soutenir le papa d’une des deux fillettes qui habite, à Laxou, et qui est totalement dévasté », indique une habitante de l’immeuble.
Une dizaine de tirelires ont été déposées dans des commerces du quartier afin d’aider à financer les obsèques. Une cagnotte est aussi ouverte sur le site « Leetchi ». Une marche blanche doit être organisée ce samedi 7 janvier, à 14 h.