La vive émotion suscitée par les catastrophes de Matomb et Eséka s’est tout naturellement transformée en cet électrochoc qui a fait basculer certains soutiens du régime tant controversé de Yaoundé...
La vive émotion suscitée par les catastrophes de Matomb et Eséka s’est tout naturellement transformée en cet électrochoc qui a fait basculer certains soutiens du régime tant controversé de Yaoundé, y compris ceux-là mêmes qui hier encore laissaient entendre que M. Biya semblait être l’incarnation de la paix en Afrique centrale.
Un argument qui a toujours sonné comme un faux-fuyant pour ces personnes ou institutions parfois dépourvues de jugeote ou simplement obnubilées par une envie paradoxale de se donner bonne conscience tout en ramant à contre-courant de la réalité, ceci dans l’ultime but de préserver certains intérêts que nous ignorons, mais que nous pouvons cependant imaginer.
Les larmes coulées par le peuple camerounais à l’issue du drame d’Eséka, du fait de la vétusté et du manque d’entretien des infrastructures routières, ferroviaires et sanitaires dans l’indifférence totale du premier des Camerounais, auront décidé ses derniers soutiens à se rendre à l’évidence de l’échec cuisant de celui-ci à procurer à son pays ces infrastructures essentielles à son développement et donc à l’épanouissement des populations.
La paix, cette notion que d’aucuns avaient voulu jusque-là assimiler uniquement à l’absence de guerre, est aujourd’hui perçue comme étant un triptyque dont les trois composantes sont : la quiétude de l’esprit, la quiétude du cœur et la quiétude du ventre. En l’absence de l’une de ces trois caractéristiques, cette notion devient aléatoire et fragile. Ce qui est très certainement le cas aujourd’hui au Cameroun, au point où les derniers soutiens du régime y compris à Paris préfèrent s’en distancier. Non sans tancer au passage tous ceux qui l’accompagnent dans cette entreprise de déconstruction, parmi lesquels M. Bolloré, cet homme d’affaires aux multiples tentacules qui fait une course effrénée vers le profit tout en faisant fi des cahiers de charges auxquels il est astreint dans ces Républiques bananières où il tire le plus gros de ses bénéfices.
C’est dans cette atmosphère de fin de règne que nous les patriotes de la Diaspora camerounaise avons décidé de nous retrouver TOUS À PARIS CE SAMEDI 12 NOVEMBRE à 14h devant l’Ambassade du Cameroun au Métro Porte d’Auteuil Ligne 10 pour un rassemblement et une marche blanche entre la Porte d’Auteuil et l’esplanade du Trocadéro, afin d’exprimer notre:
• Soutien et solidarité avec les victimes de la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016 au Cameroun
• Veille pour la vérité autour de cette catastrophe
• Interpellation pour des infrastructures viables au cameroun
• Appel pour une gouvernance nouvelle au cameroun par une refonte totale des institutions
• Interpellation de m. bolloré pour une indemnisation idoine des victimes
Notre forte mobilisation serait un signal fort en direction de Yaoundé et en même temps un message pour dire tout haut: NOUS N’AVONS PLUS PEUR !
Le Conseil des Camerounais de la Diaspora (CCD)
Le Président Robert WAFFO WANTO