Selon des sources bien introduites, c’est en fin de semaine dernière que l’ambassade du Cameroun en Belgique a été cambriolée. La découverte a été faite par l’ambassadeur du Cameroun à Bruxelles, Daniel Evina Abe, indique l’hebdomadaire L’Anecdote du lundi 14 novembre 2016.
Des sources diplomatiques rapportent que plusieurs véhicules ont été emportés, des coffres forts dépouillés mais surtout plusieurs documents auraient été emportés, peut-on lire dans le journal. Un bilan triste qui selon les premières indiscrétions, vise à jeter l’opprobre sur les diplomates camerounais en poste en Belgique.
Les auteurs de ce forfait seraient-ils des camerounais ? S’interroge l’hebdomadaire. Pas facile à dire, surtout qu’aucune information n’a filtré sur les auteurs de cet acte. D’ailleurs l’enquête ouverte n’a pas encore rendu sa copie. Toutefois, à en croire le journal, les membres du CODE (Collectif des Organisations patriotiques des camerounais de la Diaspora), seraient une piste intéressante pour les services de police belge.
En effet, le journal rappelle que ce groupe était venu «troubler le séjour du chef de l’Etat» lors de la dernière assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, promettant de passer à la vitesse supérieure si ce dernier ne libérait pas le pouvoir.
Ces mêmes personnes ont également été de la partie lorsqu’elles ont appelé à une manifestation devant les locaux de l’ambassade du Cameroun en Belgique, au sujet de la gestion des hôpitaux.
Des «coïncidences» troubles qui pourraient contraindre à voir dans les évènements de la semaine dernière à Bruxelles, une tentative de déstabilisation des institutions par des groupuscules inavoués, interprète le journal.