Diaspora News of Thursday, 16 June 2016

Source: cameroon-info.net

Un Camerounais tué en Afrique du Sud

Photo d'archives Photo d'archives

Fabrice Ndonfack se trouvait devant sa boutique situé à Cape Town en Afrique du Sud. Le mercredi 1er juin 2016, il est assailli par une bande d’individus armés de pistolets. «Aussitôt arrivés, ceux-ci n’auraient mot dit à leur victime qu’ils ont froidement criblé de balles», peut-on lire dans La Nouvelle Expression du mercredi 15 juin 2016.

L’information a été transmise par un de ses proches. «Fabrice Ndonfack, commerçant dans un quartier de noirs à Cape Town, a reçu quatre balles alors qu’il se trouvait devant sa boutique». Après ce forfait, les bourreaux de Fabrice âgé de 27 ans ont ensuite fondu dans la nature sans rien prendre. «Ni sa voiture garée non loin, et encore moins sa marchandise, n’ont été emportés. Transporté d’urgence à l’hôpital, Fabrice recevra des soins qui ne permettront cependant pas à lui sauver la vie».

Par contre, les médecins lui ont extrait les organes vitaux dès qu’il est arrivé à l’hôpital et qu’ils ont vu qu’il n’allait pas survivre. Cela, nous apprend-on, serait conforme à une pratique en vigueur dans ce pays. Les organes des personnes mourantes sont extraits afin d’être utilisés pour sauver d’autres personnes malades.

Une enquête est ouverte pour mettre la main sur les bourreaux de Fabrice Ndonfack. La communauté camerounaise d’Afrique du Sud se prépare à rapatrier la dépouille de leur compatriote. Si l’on en croit certains témoignages, les Sud africains de race noire sont les plus acariâtres face aux noirs venus d’autres pays. Ils les accusent d’être à l’origine de la misère dans laquelle ils sont confinés.