De la prison aux affaires en passant par une mésaventure dans la gestion du football camerounais, Marlène Emvoutou est une femme peu ordinaire.
Après avoir passé huit mois dans les geôles de la prison centrale de Kondengui, Marlène Emvoutou reprend une nouvelle vie derrière le clavier.
Accro des réseaux sociaux, chaque phrase de Marlène Emvoutou suscite polémiques et débats. Très connue au Cameroun pour son statut de femme à problèmes, peu de personnes savent qui est réellement Caddy Marlène Patience Emvoutou Aka’a. Voici 15 points ci-dessous qui résument la vie, le parcours et l'identité de Marlène Emvoutou.
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1. Caddy Marlène Patience Emvoutou Aka’a est née le 08 juin 1982 à Djoum dans la partie méridionale du Cameroun. Son enfance et son adolescence sont difficilement traçables.
2. Célibataire et mère de 03 enfants, peu d’informations sont disponibles sur ses mariages et sa vie de famille, surtout celle de ses enfants. On note toutefois un enfant hors mariage issu d’une idylle avec un français
3. Emvoutou a eu plusieurs aventures amoureuses partout où elle est passée. Le plus connu qu’elle brandit comme un trophée de guerre et celle de Teodoro Nguema Obiang Mangue, Vice-président et fils d’Obiang Nguema Mbasogo, président de la République de Guinée équatoriale. La relation a tourné au vinaigre en 2012. Elle est retournée crécher dans la villa de son papa sis à Nkôl Eton en face de l’Église Saint Vincent Palloti pour reprendre une nouvelle vie.
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4. Marlène Emvoutou contrairement à son âge visiblement jeune, a fait de longues études au Cameroun en France et au Canada. Après des études de droit à l’université de Yaoundé 2 à Soa, elle obtient un MBA spécialisé en markéting à l’Université du Québec à Montréal, puis un diplôme européen d’études supérieures en markéting à Lille en France, et un doctorat en sciences et techniques commerciales.
5. Marlène a commencé sa carrière en tant que cadre commerciale à la Crtv (Cameroon Radio Television). Elle fut ensuite directrice générale d’Aspire Cameroun, représentante du Qatar au Cameroun, présidente de la fondation du football africain, directrice générale d’Intermediatis, vice-présidente de la Ligue départementale Fécafoot Dja et Lobo.
6. Caddy Marlène Patience Emvoutou Aka’a fait l’objet de trafics d’influence et de campagnes de dénigrement (vraies ou supposées) en 2009. Seule femme à la tête d’une ligue régionale en 2013, Marlène Emvoutou a affronté en plusieurs hommes pour le poste de président de la Fécafoot, une élection soldée par une défaite et plusieurs dysfonctionnements.
7. Adoubée par le Ministère des Sports et de l’Éducation physique du Cameroun et la Fédération camerounaise de Football, Marlène Emvoutou a signé son retour dans l’arène footballistique septembre 2014 avec la création de la Fédération nationale des associations des supporteurs du Cameroun.
8. Deux ans plus tôt, en 2012, Marlène Emvoutou a passé un séjour carcéral à la prison centrale de Kondengui accusée par 14 jeunes Camerounais résidant en Guinée équatoriale de leur avoir escroqué chacun 1,8 million de FCFA. Emvoutou représentante du projet Aspire, aurait perçu ces sommes auprès des jeunes en contrepartie de les faire voyager à Doha (Qatar). C’est finalement à l’aéroport de Douala que les 14 Camerounais se sont rendu compte que les documents que Marlène Emvoutou leur avait fournis étaient non fiables.
9. Marlène Emvoutou a été mise en examen en France pour faux et usage de faux après avoir utilisé les papiers d’une certaine Mireille Dominique Baninsto Mindoumou épouse Lambert qui pour se faire établir un passeport français. Se clashs avec plusieurs autres femmes camerounaises l’on rendu très populaire ces dernières années. On note entre autres :
10. L’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala
11. L’ex-copine de Samuel Eto’o Nathalie Koah,
12. Flore de Lille alias PDG
13. L’humoriste de talent Française d’origine camerounaise Aline Marie-Christine Zomo-Bem
14. Marlène Emvoutou est la fille protégée du Professeur Gervais Mendo Ze, Ex-Directeur General de la CRTV, actuellement derrière les barreaux de la prison centrale de Yaoundé. Il a été condamné par le Tribunal criminel spécial (TCS) pour des affaires de corruption après une gestion calamiteuse des medias de l’État.
15. Voici comment Marlène Emvoutou se présente elle-même face à ses détracteurs :
J’ai été cadre à la télévision nationale pendant 10 ans. Aucune de ces femmes n’a jamais été agente de maitrise nulle part. Je suis docteur en markéting, aucune n’a le baccalauréat.
J’ai partagé le lit d’un chef d’État, aucune parmi elles n’a le numéro de l’aide de camp d’un chef d’État.
Je construis un hôtel au Cameroun pour accueillir les fans de la CAN 2019, elles font des photos montage dans les hôtels de luxe.
Je vis dans ma maison en Europe alors qu’elles jouent aux filles aux pairs auprès de vieux clous européens.
Ma grand-mère, ma mère et ses sœurs, moi et mes enfants, toutes mes sœurs et leurs enfants vivons en Europe dans des conditions dignes et respectables.
Alors que leurs parents font leurs besoins dans les seaux en saison de pluies. Et certaines n’ont même jamais enfanté.
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Je suis jalouse des femmes qui sont gaullistes et qui ignorent que le général de Gaulle a fait 2 ans de prison.
Je suis jalouse des femmes qui n’ont pas terminé les études secondaires alors que mes diplômes m’obligent à être chef et non subordonnée.
Je suis jalouse des femmes qui font 180 000 vues sur Facebook alors que je fais des records d’audience partout où mon nom est évoqué.
Finalement, j’ai compris que toutes m’en veulent d’être venue éclipser leur hégémonie sur la toile.
C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé d’adopter un pseudonyme pour m’effacer.
Chères camerounaises, notre pays le Cameroun compte 22 millions d’habitants. La ville de Yaoundé a 4 millions, le quartier Biyem assi en a 1 000 000.
Vous vous sentez stars alors que vous n’êtes même pas connues du 1 /100 des Camerounais ? Moi la prisonnière,
J’ai participé à une centaine d’émissions de divertissements et plusieurs reportages ont été réalisés sur mes activités.
Mon arrestation a été diffusée en direct sur toutes les chaines nationales et internationales.
Même derrière les barreaux, les autorités pénitentiaires ont donné des autorisations aux chaines de télévision pour m’interviewer à l’occasion de la journée de la femme et lors de la fête de la jeunesse.
Mes activités sociales et humanitaires en prison ont été diffusées par tous les grands médias nationaux et internationaux.
À ma sortie de prison, j’ai été nommé rapporteur de la commission markéting de la Fécafoot.
Je suis en France pour être auprès de mon homme et de mes enfants.
J’ai créé l’entreprise Intermediatis en 2010 en France dont le bilan est disponible sur www.verif.com.
Chères sœurs, vos incantations sur les réseaux sociaux ne parviennent qu’aux oreilles de ceux qui n’ont aucun avenir comme vous.
Orange a 7 millions d’abonnés, Camtel 3 millions, MTN 8 millions.
Tant que vous ne ferez même pas 250 000 vues, souffrez de subir mon mépris.
Car jusqu’à ce jour, je suis la seule femme issue de la société civile au Cameroun à pouvoir justifier d’une vraie exposition médiatique :
J’ai été invitée 3 fois à l’émission « entretien avec » réservée aux leaders politiques et ceux de la société civile, présentée par Thierry Ngogang.
J’ai été invitée par Boney Philippe sur Vox Africa.
J’ai été invitée 10 fois à la réception du 20 mai au palais de l’unité par le couple présidentiel.
J’ai été membre du Cocan en Guinée équatoriale
J’ai été interviewée par France 24.
Africa 24.
J’ai été à 3 reprises invitée à la célèbre émission « arène » qui fait 10 millions de téléspectateurs. (Avant et après la prison.)
3 fois canal presse sur canal 2.
2 fois à l émission.7 hebdo pour les débats politiques et de société sur Stv2.
10 fois à l émission la nuit du sport.
4 fois à « la nuit du sport sur canal 2 “avec bouba ngomena.
3 fois sur l’émission décryptage d’Ernest Obama.
5 fois dans l’émission dimanche des lions sur vision 4.
2 fois à l’émission dominicale réservée au débat politique ‘droit de réponse’ sur équinoxe tv.
2 fois à la grande émission ‘dimanche avec’ sur équinoxe tv.
2 fois à l’émission love night.
J’ai accordé des milliers d’interviews à la presse écrite nationale internationale et aux radios nationales.
J’ai eu droit à une caricature” en première de couverture dans le célèbre journal satirique “le popoli”.
J’ai été invitée par Philippe doucet sur le plateau de “talents d’Afrique ‘sur canal plus.
Pas pour parler de mes ébats avec un footeux, mais pour contribuer au débat national.
Lorsqu’on ne peut même pas susciter l’intérêt de tous les habitants d’un seul quartier de Yaoundé, on se croit plus star que la première femme du Cameroun candidate à la présidence de la Fécafoot.
Directrice générale d’une multinationale en Europe, présidente d’une fondation humanitaire à but non lucratif.
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