Culture of Thursday, 2 February 2017

Source: aucunlait.net

9 Présidents qui se sont battus pour l’Indépendance de leur pays

Ils se sont battus pour l’Indépendance de leur pays Ils se sont battus pour l’Indépendance de leur pays

Ils se sont battus pour l’Indépendance de leur pays.

Figures emblématiques de l’histoire de l’Afrique, ils restent une grande source d’inspiration.

Nelson Mandela (Afrique du Sud)

Figure emblématique de la lutte contre l’Apartheid, Nelson Mandela est le chef historique de l’African National Congress (ANC).

Il passe plus de vingt-sept ans en prison avant de pouvoir faire entendre la voix des Noirs en Afrique du Sud.

Il est le principal artisan du processus de démocratisation en Afrique du Sud, et reçoit même le prix Nobel de la paix.

Il est élu Président de la République, et est l’initiateur d’une Afrique du Sud multiraciale et réconciliée.

Léopold Sédar Senghor (Sénégal)

Issu des élites commerçantes sénégalaises, Léopold Sédar Senghor est le premier Président de la République du Sénégal (1960-1980).

Ministre en France avant l’Indépendance, Senghor est un grand représentant de la francophonie. Il est le premier africain à avoir siégé à l’Académie Française.

Il était aussi poète et co-fondateur du Mouvement de la Négritude avec le poète Aimé Césaire.

Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)

Dia Houphouët, devenu en 1915 Félix Houphouët, puis ensuite Houphouët-Boigny en 1945, est un pur produit du système colonial. Entre 1960 et 1993 il occupe les fonctions de Président de la République de la Côte d’Ivoire.

Très grand diplomate, il est surnommé le « Sage de l’Afrique », ou le « Vieux », à l’image d’un patriarche bienveillant, qui entretient de très bonnes relations avec les autres Présidents africains.

Habib Bourguiba (Tunisie)

Nationaliste tunisien, Bourguiba fonde le Néo-Destour en 1934. Après un long exil, il se bat pour l’indépendance de la Tunisie en 1956, et devient le premier Président tunisien en 1957. Il prône la « tunisification » et la laïcisation de la société, et s’inspire du socialisme tout en maintenant l’ouverture à l’Occident.

Il est destitué par l’armée de Ben Ali en 1987.

Kwame Nkrumah (Ghana)

Après des études aux États Unis et un séjour en Angleterre, Kwame Nkrumah rentre en “Gold Coast” en 1947 et fonde son parti politique en 1949.

Il devient Premier Ministre en 1952 et lance la campagne pour l’indépendance au sein du Commonwealth.

La Gold Coast devient indépendante en 1957 et devient le “Ghana”. Dès lors Nkrumah fait figure de dirigeant panafricaniste, appelant à l’indépendance de toute l’Afrique (conférence des États africains d’Afrique en 1958 à Accra).

En 1960, Nkrumah est élu à la Présidence de la République. En 1966, lors d’un voyage de Nkrumah en Chine, l’armée s’empare du pouvoir et Nkhrumah s’exile.

Ahmadou Ahidjo (Cameroun)

Premier ministre en 1958, il négocie l’indépendance du Cameroun. Il devient Président de la République du Cameroun oriental en 1960 et Président de la République fédérale du Cameroun en 1961.

Ahidjo brise les rébellions internes et crée en 1966 l’Union Nationale Camerounaise (U.N.C.), parti unique qu’il préside jusqu’en 1983.

Il démissionne de la présidence de la République en novembre 1982.

Hailé Sélassié Ier (Éthiopie)

Le ras Tafari Makonnen exerce le pouvoir dès 1917 au nom de l’impératrice Zaouditou. Il fait entrer l’Éthiopie dans la Société des Nations en 1923 et abolit l’esclavage en 1924.

Il est couronné Empereur à la mort de Zaouditou sous le nom d’Hailé Sélassié Ier. Il se dévoue au service du rayonnement de l’Éthiopie et de la cause de l’Unité Africaine (création de l’Organisation de l’Unité Africaine [O.U.A.] en 1963). En 1966, il libéralise son régime.

En septembre 1974, la révolte générale de l’armée conduit à la déposition et à l’arrestation de l’empereur, dont la mort est officiellement annoncée le 27 août 1975.

Modibo Keita (Mali)

Vice-président du Conseil du gouvernement du Soudan français en 1956, il dirige la Fédération du Mali et devient Président de la République du Mali en 1960. Il est renversé par Moussa Traoré en 1968.

Jomo Kenyatta (Kenya)

sources : Encyclopédie Larousse, Wikimedia

Il se bat pour la restitution des terres des plateaux à l’ethnie Kikuyu. En 1938, il dénonce le régime colonial britannique dans “Facing Mount Kenya”. Il est élu Président de la Kenya African Union en 1947, devient Premier Ministre du Kenya indépendant en 1963, puis Président de la République entre 1964 et 1978.