Culture of Saturday, 16 December 2017

Source: culturebene.com

A La découverte de Soul Vision, artiste kamer engagé

Artiste Soul Vision Artiste Soul Vision

De son vrai nom Etah Affueh Bonaventure Junior, Soul Vision est originaire de la ville de Manfe dans la région du Sud-ouest cameroun. Sa carrière commence assez tôt, en 2002.

Inspiré par son frère aîné Etah Nyenti Joseph qui faisait partie du groupe Malez Noir. Soul Vision a grandi dans l’amour de de la musique, à l’époque ou il fallait épouser la culture occidentale à fond. Il était influencé par des artistes tels que: 2pac, Africa bambaata, Notorious Big… En France ses modèles étaient le groupe I am, supreme NTM, Funky Family etc.

Au Cameroun, il a côtoyé le groupe la Sou-white, le Label Zomloa, Ak sang grave…

Des grands-frères comme Dj bilik, protector, racyn, Sultan oshimin, Sangoa Mboa ont été des modèles pour lui dans le game.

« Mes premières scènes ont été coordonnées par mon frère aîné qui est mon modèle 1 en suite le groupe sou white qui sont les précurseurs du rap mboko à savoir le rap de chez nous avec l’argot et les langues vernaculaires, un mélange original qu’on identifie aujourd’hui comme le style camer. » nous dit-il.

De 2002-2004 il a bossé son style sur des beat face b, ce n’est qu’en 2004 qu’il a l’honneur d’enregistrer dans le maxi single d’un des ténors de ce mouvement à savoir Sango Mboa leader du groupe sou-white c’était à So sound recordz (Douala) chez Dj René Cool. Il a également collaboré dans l’album de Tata menthong. Le manque de producteur a amené Soul Vision à mettre pause dans sa Carrère.

Il reprend du service en 2013. « En 2013 je rencontre un ami qui possède un Home studio, on travaille plusieurs projets mais un seul voit le jour, « No Woman No Cry » en hommage à l’icône du Reggae Bob Marley. 2014 je reviens avec un son hardcore Konya Master qui signifie les mauvais maitres, ça parle du système impérialiste. En 2015 je sors le single kunya- kunya qui m’a value une reconnaissance dans le milieu. » Ajoute-t-il.

Soul Vision revient cette fin d’année avec « on ne pisse pas la bas. ».
« Le choix de mes thèmes est porté plus sur le social. Je dirais qu’au finish je suis un artiste engagé j’ai toujours des prises de position, revendication etc. Comme je le dit toujours je suis un artiste chanteur auto compositeur, Je ne me limite pas en canalisant mon inspiration dans un style particulier, je fais de la musique urbaine au rythme du chez nous et je navigue dans toutes les vibes urbaine possible. » Conclut-il.