A côté de l’Assiko qui est l’une des danses les plus connue, appréciée au Cameroun et en dehors, il existe d’autres danses qui font partie du riche patrimoine culturel du peuple Bassa. Elles sont généralement exécutées lors des cérémonies particulières. Découvrez les …
Ngola: C’est une danse pratiquée par une confrérie de femmes. Elle est exécutée lors des grands événements à savoir : le retour d’une partie de pêche, la fin des travaux d’une maison ou encore lors d’un mariage. Lors des mariages où, elle est le plus exécutée, elle est accompagnée par des chants qui mettent en valeur la moralité, la beauté, le physique des filles et surtout celle de la mariée.
Bisoo: C’est une danse purificatrice qui n’est exécutée que lors du retour de campagnes guerrières. Elle n’est réservée qu’aux guerriers du Mbog, elle a pour rôle d’innocenter les guerriers de leurs actions pendant les guerres tribales. Elle n’est pas admise à tous les soldats, seulement à ceux qui ont réalisé les batailles importantes.
Koo: C’est une danse qui est exclusivement réservée aux femmes, elle n’est exécutée que lors des rituels de procréation et de fertilité.
Hikwé : Arrivée à séduire, voire charmer une femme Bassa, il faut avoir plus d’un tour dans son sac. C’est la raison pour laquelle les hommes ont créé la danse Hikwé, qui est considérée comme une danse de séduction. Elle se passe lors des soirées dansantes. Les couples sont invités sur une scène, si un homme est intéressé par une femme, il va lui pincer de manière discrète le creux de la main sans toutefois attiré l’attention du public.Et si elle est réceptive à ce geste peu anodin, l’homme peu espérer une suite favorable dans leur relation,d’ailleurs un proverbe Bassa dit « c’est dans le regard d’une femme qu’un homme lit son destin »
Jingo : Encore appelé Djingo, est une danse initiatique ou sacrée du peuple Bassa. Cette musicothérapie est destinée à interpeller les esprits pour obtenir la guérison. Elle est exécutée dans la nuit pour exorciser ou faire des découvertes initiatiques des esprits, lesquels se manifestent sur le danseur par des transes.
Nku: C’est danse qui est exécutée lors des deuils et elle est pratiquée dit-on pour accompagner le mort. Dansée sexclusivement par les petits-fils du défunt ou de la défunte si celui (celle)-ci est âgé de plus de 50 ans et par d’autres personnes de la tribu.
Ifon: C’est une danse magico-religieuse qui est pratiquée lors de séance de guérison. Le devin vêtu de plumes d’oiseau, se lance dans une série d’incantations en exécutant des pas de danses bien particuliers en invoquant le génie du feu, Malimba, pour que ce dernier redonne la santé au malade.
Kongo: C’est une danse, tout comme le Ngola qui est exécutée lors des mariages. Mais avec des différences au niveau du rythme qui s’apparente au Soukouss congolais et la mixité des gestes qui ressemblent à l’Assiko.