Culture of Friday, 16 October 2015

Source: culturebene.com

ACEC 2015, on a tenu notre pari - Chembifon Muna

Chembifon Muna Chembifon Muna

Yaoundé a abrité du 9 au 10 octobre dernier la 5ème Conférence annuelle sur l’économie créative, bouclant ainsi sa rotation dans la cinquième zone que comporte le vaste réseau d’Arterial Network ; avec détermination, et beaucoup d’ingéniosité, Arterial Network Cameroon –que dirige Chembifon MUNA- a réussi tenu son pari, faisant de cette messe continentale une réussite.

Arrivé au bout de son mandat, CHEMBIFON MUNA s’exprime au micro de culturebene, nous livrant également les dessous de l’ACEC 2015…

L’ACEC 2015 vient de refermer ses portes, tout du moins pour ce qui est de son édition 2015 et pour finir en beauté votre mandat en tant que président d’Arterial Network branche du Cameroun, vous avez ainsi eu l’honneur d’accueillir ce grand rendez-vous dans votre pays ; pour commencer, vos impressions –surtout après cet accouchement difficile-?

Vous parlez d’accouchement difficile et je suis tout à fait d’accord avec vous car ça n’a pas été de tout repos. Sinon je suis un président comblé ; comblé de voir qu’après quatre jours de difficultés on ait pu rassembler tout le monde et réussir à tenir ces échanges. Impossible n’est pas camerounais ! Nous avons, mon équipe et moi, tenu jusqu’au bout et rien n’est plus gratifiant.

Honnêtement, vous entendiez-vous à une telle réussite, au regard de nombreux obstacles auxquels vous aviez dû faire face?

En toute honnêteté j’ai bossé sur ce projet pendant 10 longs mois, et c’est difficile de décourager un homme qui a mis autant de temps à travailler sur un projet. Donc j’y ai cru dur comme fer. C’est vrai que depuis le départ nous nous sommes heurtés à de nombreuses difficultés, mais nous avons fait appel aux amis et compatriotes à l’instar du CERDOTOLA et la Fondation Solomon TANDENG MUNA qui ont promptement répondu favorablement. Tout est bien qui fini bien.

Et quel retour avez-vous de la part des participants venus des quatre coins de l’Afrique?

Jusqu’ici le discours et les pensées sont positifs ; ce sont des messages de félicitations que je ne cesse de recevoir et beaucoup ont ouvertement déclaré être très satisfaits.

Ce sont vos derniers jours à la tête d’Arterial Networt Cameroon, s’il faille en venir au bilan, qu’est-ce qui n’aurait pas bien marché selon vous?

C’est vrai que lorsqu’on évoque le bilan à la fin d’un parcours, beaucoup ont tendance à se lancer sur le positif et ce n’est pas très honnête ; pour ma part, s’il faille parler de ce qui n’a pas été objectif, je dirais la défection des membres car pas mal ont décidé de quitter le navire dès le départ.

Mais aujourd’hui je suis ravi de voir qu’ils ont été aussi nombreux à rejoindre le bateau à la fin. Un autre point c’est l’abandon du gouvernement en termes de soutien car il nous apportait un appui, mais à un moment il le faisait de moins en moins, pour ne pas dire ne le faisait plus vraiment. Sinon, pour le reste tout était parfait.

Alors quelle espérance pour la suite?

Disons que cette année, ACEC (Conférence annuelle sur l’économie créative en Afrique) qui est un projet de Arterial Network, s’est tenu au Cameroun avec le concours de Arterial Network Cameroon et ça a été une réussite. C’est vrai que le Cameroun ne le reverra plus peut-être avant cinq ans, mais avec cette réussite à Yaoundé, nous nous en sortons renforcés plus que jamais. Arterial Network Cameroon s’en sort aussi édifié, non sans s’être créé d’autres partenaires, donc l’avenir ne peut être que meilleur.

Une idée sur votre successeur?

Non ; mais j’espère qu’il sortira de mon équipe dirigeante (rires). Bref, on laissera le destin décider.