• Emy Dany Bassong a un enfant
• Le père l’a abonnée depuis la grossesse
• Mais elle n’a pas coupé les ponts avec lui
L’actrice et entrepreneure camerounaise Emy Dany Bassong s’est longuement confiée il y a quelques heures sur plusieurs sujets. Entre autres, il y a le restaurant Africa Grill, son enfant et l’homme qui l’a enceintée. La réalisatrice et productrice a tout dit.
L'arrivée de mon enfant a permis que je sois plus concentrée, que je réalise vraiment les difficultés de la vie dans la vie des gens et surtout dans la vie de ma mère. Parce qu'avoir les enfants et ne pas pouvoir s'en occuper, c’est difficile. On ne va pas dire que c'est la nature, genre j'ai été élevée par une mère célibataire et mon fils également, son père n'est pas à côté.
Donc je suis maman et papa. Dieu merci, il ne ressent pas trop ce vide mais je sais qu'avec le temps cela va lui manquer mais je ne vais pas rester en arrière et dire : "oh comme le père de mon enfant m'a abandonnée avec la grossesse, je vais couper les ponts" non !
Je dirai et je dis toujours à mon fils que son père est en vie. Et le jour où il va vouloir le rencontrer, il viendra. Même s'il ne s'occupe pas de son enfant, cela ne me dérange pas parce que le Seigneur m'a donné l'opportunité de prendre soin de lui mais je me dis qu'à un moment, il faudrait qu'il prenne conscience.
J’ai une magnifique équipe, je travaille avec des jeunes dynamiques. Je dirais même que c’est une bénédiction de les avoir. Quand je faisais ma première séance d’embauche en 2021, j’avais beaucoup de recommandations. Je me suis dit que si j’entre dans la recommandation, je ne vais pas m’en sortir. J’ai tout barré et j’ai laissé tous les jeunes qui sont venus vers moi déposer leurs candidatures, et je les ai étudiées minutieusement.
Et Dieu merci tous mes employés de 2021 sont encore là. La relation avec mes employés est très importante. Ils sont d’abord des humains, des grands frères, des chefs de famille avant d’être du personnel d’Africain Food. Ils ont des responsabilités et personne n’est parfait.
Je suis un cordon bleu, ils le savent tous. Je cuisine parce que m’a mère me l’a appris, tous mes repas je les touche correctement. Tous mes repas doivent avoir le même goût. Mes cuisiniers adoptent mes recettes.
Mon combat c’est de faire comprendre aux gens qu’on peut réussir sans se compromettre. Je suis entrée dans le cinéma avec la tête haute et les épaules carrées et jusqu’aujourd’hui, mon torse reste bombé.
Quand j’arrive sur un plateau, on me respecte parce que je suis là parce que je le mérite. Je ne suis pas là parce que c’est un producteur qui m’a tirée. Je suis là parce qu’il a vu que je peux lui apporter quelque chose et lui il me paie en retour.