• Blanche Bailly a été arrêtée puis relâchée
• L’artiste serait impliquée dans une affaire de frigo
• Un avocat international donne son point de vue sur l’arrestation
Blanche Bailly a été sauvagement emmenée mardi le 04 octobre 2022 devant son enfant qui n’arrêtait pas de pleurer. La raison de cette arrestation brutale est que l’artiste serait mouillée dans une rocambolesque affaire de réfrigérateur volé. Les éléments de l’ordre venus à son domicile lui ont demandé de les accompagner. Blanche Bailly a voulu savoir ce qu’on lui reprochait.
L’homme qu’on voit dans la vidéo faite par Blanche Bailly n’a pas voulu répondre à cette question. Puis fatigué à un moment donné de demander à la célébrité de le suivre sans que cette dernière n’exécute la consigne, a fini par user de la force.
Après sa remise en liberté, Blanche Bailly a écrit sur les réseaux sociaux : « J'ai toujours entendu parler de brutalités policières. Malheureusement aujourd'hui, j'en suis témoin. Merci à tous pour l'inquiétude, les appels, les SMS et pour le partage de ma vidéo afin de sensibiliser le monde.
Je prie d’avoir la force d'expliquer la vraie histoire et comment mon fils et moi avons été traités aujourd'hui. Je ne resterai pas silencieuse. Je ne souhaiterais pas ce qui m'est arrivé aujourd'hui à mon pire ennemi. Merci ».
Pour l’avocat international Me Christian Bomo Ntimbane, l’interpellation est en rapport avec la violation des libertés individuelles. Il a écrit un texte (ci-dessous) qu’il a publié.
Pourtant il existe un code de procédure pénale au Cameroun qui régule de manière précise et bien détaillée les conditions d'interpellation des personnes.
Malheureusement, ceux qui sont appelés à le respecter sont ceux qui le violent allègrement au quotidien à savoir les magistrats, les officiers et agents de police judiciaire.
En outre relativement aux hommes en tenue, ils ont un problème de formation. On continue à les former à la brutalité coloniale.
Pour preuve l'exécution de grossières chansons deshumanisantes et immorales qui les bestialisent lors de leurs formations.
On se souvient, il y a quelques années de ces jeunes recrues féminines auxquelles, on demandait de simuler une relation sexuelle en plein air.
Un agent des forces de défense et de sécurité formé dans l'irrespect des valeurs humaines ne respectera jamais le droit qui est le cadre normatif de ses valeurs.