Culture of Wednesday, 11 July 2018

Source: camer.be

Affaire Miss Cameroun: ça se complique pour la plaignante

La plaignante voulait qu’on suspende la miss élue, et qu’on réorganise les élections La plaignante voulait qu’on suspende la miss élue, et qu’on réorganise les élections

L’affaire Miss Cameroun pendante devant le Tribunal de première instance de Yaoundé-centre administratif connait son dénouement. Le 3 juillet dernier, le juge des référés de ladite Cour s’est rendu incompétent. « Nous Président, Juge des Référés, statuant publiquement, contradictoirement à l’égard des parties en matière de Référé d’heure à heure, en premier ressort et après en avoir délibéré conformément à la loi ; au principal, renvoyons les parties à mieux se pourvoir ainsi qu’elles aviseront », a déclaré le juge des référés et de poursuivre :

« Mais dès à présent par provision vu l’urgence ; rejetons comme inopérantes les exceptions d’irrecevabilité et de nullité de procédure excipées par les défendeurs ; nous déclarons incompétents rationae materiae ; renvoyons la demanderesse à mieux se pourvoir ; la condamnons aux dépens distraits au profit de Me Pierre-Alexis Bayebec et Me Mang Mayi, avocats aux offres de droit ; disons notre ordonnance exécutoire sur minute avant enregistrement ».

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D’après Me Mang Mayi, avocat de Caroline Aimée Nseke, miss couronnée par le Comité d’organisation de miss Cameroun (Comica), le juge s’est rendu incompétent parce que l’affaire est enrôlée au Tribunal de grande instance- Centre administratif. En effet, explique l’homme de droit, Caroline Biloa Kounou qui avait porté plainte contre le Comica et la miss élue n’a pas eu gain de cause. De manière précise, la plaignante voulait qu’on suspende la miss élue, et qu’on réorganise les élections.

Pour mémoire, après la finale de l’élection Miss Cameroun le 30 décembre dernier, laquelle a consacré le sacre de Caroline Aimée Nseke, le conseil de Caroline Biloa Kounou, Me Georges Fleurik Essimi Zibi a affirmé que sa cliente n’a pas été avisée par les membres du Comica dans les vestiaires des sa sélection dans le top 12. L'info claire et nette. Celle qui arborait le brassard n°20 avait été remplacée par le brassard n°19 qui n’avait pourtant pas été appelé par le président du jury, Claude Abate. Caroline Biloa Koumou affirmait avoir perdu les chances de remporter la couronne.

Elle avait alors demandé réparation en application des dispositions de l’article 24 du code de conduite de Miss Cameroun 2018. S’en suivront de nombreuses négociations qui selon son conseil, ne seront jamais respectées par le Comica. En février 2018, l’affaire est enrôlée au Tribunal de première instance-Centre administratif.

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Plusieurs motifs sont convoqués dans la plainte de Caroline Biloa Koumou. Elle invoque entre autres, le fait que la gagnante n’ait pas participé aux sélections régionales et qu’ayant une nationalité suisse, Caroline Aimé Nseke ne peut plus jouir de sa nationalité camerounaise.