Musique of Thursday, 20 July 2017

Source: sinotables.com

Alex le rappeur aux ' Dschang shoes' est de retour avec 'Petite Sœur'

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Alex Le rappeur métis, remarquable par son camfranglais et ses « Dschang shoes », est à nouveau dans les bacs, à la sortie officielle de son autre sigle « Petite sœur » qui est à nouveau en vedette dans les music stores depuis quelques jours.

Ce single-le troisième- d’Alex après le premier « Le pays est sucré » (2014), « Nyangalement » (2016) vient confirmer le talent d’un artiste camerounais par adoption qui, bien que résidant en France, est l’un des citoyens les plus au fait de la vie au Cameroun. Alex ne chante pas pour amuser la galerie. Il le fait pour dénoncer les vices et faire avancer la société.

Cette fois-ci, et toujours avec son complice Sadrak (du groupe Negrisim), Alex a fait plus fort. « Petite sœur » est un cri d’alarme ; un cri de révolte contre nos sœurs et sœurettes qui ont pour projet unique de trouver un pas un mari, mais une passerelle pour atterrir à Mbeng.

« Je ne cherche pas un djo qui est beau / Je veux, moi, mon gars qui a les ndo/ Il va me faire voyager eh oh ah eh oh ah ah/ On va bien manger eh oh ah eh yo yo yo / On va s’amuser ».

Voilà donc le rêve de notre « Petite Sœur » qui veut « quitter son amère patrie/ elle veut une vie meilleure que sa mater chérie/ Elle fala les gars riches avec les grosses voitures…Petite sœur aime manger le bon soya/ Elle aime les bonnes chansons, les jolies caleçons, les trucs qui fonctionnent, les soirées fashion…Un bon compte en banque ».


Le rêve de la « Petite sœur » est costaud et inquiétant. A l’heure où le rêve de chacun jeune est de s’insérer dans « l’école de la vie », elle veut les cadeaux ». Pour cela elle s’en fout si le gars qui se présente à elle est un pater ou un « ndoss ».

Alex est un parfait exemple d’intégration. En très peu de temps le Français et devenu, au gré des saisons, un Camerounais de race. D’ailleurs il annonce son option de résider désormais au pays de Manu Dibango.