L’ex-danseuse Annick Choco entame une carrière de chanteuse en solo. Elle bénéficie de l’encadrement de la structure Star Factory Group de Serge Beynaud, qui vient de produire son single intitulé ‘’Téléguider’’.
Après le divorce entre Sandia Chouchou et Annick Choco, chacune des deux danseuses a décidé d’entreprendre une carrière solo. Après Sandia, c’est au tour de la deuxième jeune femme de sortir son œuvre. Et Annick Prisca Badekou Agbadou alias Annick Choco est revenue dans l’écurie de son ancien patron Serge Beynaud surtout par reconnaissance car il l’a révélée aux mélomanes ivoiriens.
Et selon l’artiste, lorsqu’elles sont parties du groupe la Bénomania, pendant des mois ses nuits étaient perturbées. Même si elle voulait vraiment mettre un terme à la danse pour entamer une carrière de chanteuse.
Aujourd’hui, l’ex-danseuse a voulu avoir la bénédiction de Beynaud qui l’a fait connaître véritablement dans le milieu du show-biz ivoirien. C’est pourquoi, elle n’a pas hésité à monter sur le podium le 1er mars 2015 lors du concert de Serge au Palais de la culture, pour lui demander pardon. «J’étais dans les loges lorsque Serge Beynaud prestait. Les images des moments que j’ai passés avec lui défilaient dans mon esprit. Alors je ne pouvais pas retenir mes larmes, sous l’émotion je suis montée sur le podium pour lui demander pardon par rapport à l’erreur que j’ai commise en partant de son groupe. En me confessant, j’ai pleuré dans ses bras», explique-t-elle. Cette réconciliation lui a permis d’inté-grer à nouveau la structure de production Star Factory Group de l’arrangeur-chanteur.
Et le fruit de cette nouvelle collaboration est le single ‘’Téléguider’’, tendance couper-décaler. Avec les arrangements et une participation en featuring de Beynaud. «Le concept dénonce les manipulateurs dans la vie quotidienne. Il y a des personnes qui aiment semer les conflits entre les gens. C’est une chanson qui parle des mauvaises habitudes des gens», dit Annick. Depuis la publication de l’œuvre le 30 novembre dernier, le staff managérial piloté par Maestro De Balzak a organisé une série de prestations dans les night-clubs de la place. Et les mélomanes accueillent favorablement la chanteuse-chorégraphe.
Entre Annick et le mannequin des arrangeurs, c’est une histoire qui remonte en 2009 avec le succès de la chanson de la ‘’Koumalébé’’. Précisément dans le bar ‘’Le Bougnak’’ à Yopougon Niangon-Coprim géré par Pamela Binguiste, l’ex-copine de Serge Beynaud. Le chanteur fait la connaissance d’Annick qui venait de le convaincre par ses jeux de reins et ses pas de danse sur une sélection musicale. Alors, il la recrute dans son équipe de danseuses. Pendant 5 ans, ils parcourent de nombreuses scènes en Côte d’Ivoire et en Afrique. «J’ai passé de très bons moments avec Beynaud. Ça a été une belle aventure et une belle expérience. Grâce à lui, j’ai fait la connaissance de nombreuses personnes au plan local et international», soutient-elle.
La danse pour Annick Choco remonte à son enfance. Car déjà toute petite, elle en était amoureuse. A la maison avec la mini-chaîne de ses parents, elle montait des ballets. Et dans le quartier, les gens la sollicitaient à des cérémonies pour ses chorégraphies.
A l’école primaire LONACI de Gagnoa qu’elle fréquentait, c’était l’école buissonnière, pour aller danser sur les camions de podiums ambulants, qui venaient faire de l’animation dans la ville. Et quand la petite Annick a été orientée au collège Catholique à Divo, elle a continué sa passion jusqu’à être sollicitée pour des concours de danse. Et cela va occasionner l’arrêt de ses études secondaires en classe de 4ème. Avant de rencontrer Beynaud, elle a dansé avec Julie Mabéa, Molare, Bilongo String, Inspiration Divine, Les TPJ, Dj Jacob…
Maintenant, c’est une carrière de chanteuse qui commence car elle veut être une fierté de la musique ivoirienne. C’est pourquoi, l’ex-danseuse enregistrera dans les jours à venir plusieurs autres chansons dans divers styles musicaux. Afin que les mélomanes puissent découvrir ses potentialités.