Bella Mani qui se fait appeler madame le maire de Facebook a encore donné de ses nouvelles. La chanteuse camerounaise enceinte de plusieurs mois enchaîne les publications sur le réseau social mentionné. Dans celles-ci, elle s’exprime librement, la main sur le cœur.

Sa nouvelle publication est destinée à la décrire un peu, le genre de personne qu’elle est en réalité et celui qu’elle fait croire aux internautes.

« Chers tous, tout ce qui brille sur les réseaux sociaux en réalité c’est du fake 10ème mains onong. Nos apparences, comportements, etc. Moi-même que vous voyez si, je fais seulement semblant hein ! Oui j’ai l’honnêteté de l’avouer », commence Bella Mani.

La pala pala woman fait une nuance tout de même importante : « Mais la différence c’est que mon semblant est un peu proche de ma réalité ».

Pour le reste, Bella Mani conseille ses fanatiques et toutes les personnes qui peuvent mettre en pratique ses recommandations : « Ne vous sentez jamais inférieur, triste, malchanceux, etc. à cause de ce qu’on vous montre sur Facebook ».

Mais aussi, « n’enviez pas. Appréciez simplement ce qui vous semble bien mais sachez que derrière certaines apparences parfaites sur les réseaux sociaux, votre vie à vous est parfois mille fois meilleure ».

C’est pourquoi, il faut toujours « remercier Dieu pour ce qu’il vous donne tous les jours. Et profitez de ça simplement et avec plaisir. A vouloir trop et vite, on finit par tout perdre ».

Récemment, Bella Mani s’est filmée en train de reprendre les paroles d’une chanson qu’elle affectionne particulièrement.

On pouvait l’entendre répéter : « Moi je suis née au ghetto. En bas vers l'Elobie. Mes parents sont en location. Une deux pièces en calbote. On mangeait une fois par jour. Vers 18h30.

Je bossais dur à l’école car on m’avait promis. Que si j’ai des diplômes, ma vie va changer. Si j’ai des diplômes, je vais travailler. Si j’ai des diplômes j’aurais un salaire. Si j’ai des diplômes, ma vie sera aisée.

Me voici donc aujourd’hui, avec tous ces diplômes. Je vis dans la misère, je résiste avec les prières. Je continue de ramer. Incapable de m’assumer ».