Culture of Wednesday, 18 March 2015

Source: Cameroon Tribune

Ateh Bazore launches first novel, album

L’artiste-musicien a présenté le 11 mars dernier à Yaoundé son premier ouvrage, « Between two Worlds » et son neuvième album « Holam Fine ». La cérémonie s’est déroulée en présence de la représentante personnelle du ministre des Arts et de la Culture, Mme Tchakoane, inspecteur général des services, et de nombreuses autres personnalités.

Dans une brève présentation du roman faite par Peter Essoka, le journaliste, vice-président du Conseil national de la Communication (CNC), il ressort qu’il s’agit de l’histoire d’un jeune homme, membre d’une famille royale dans l’une des chefferies du Nord-Ouest Cameroun, et par ailleurs, probable successeur au trône de son père. Sauf qu’il se trouve que celui-ci nourrit en même temps l’ambition de devenir prêtre. Et n’entend donc pas laisser les interdits et autres pratiques traditionnelles prendre le dessus sur les préceptes religieux.

Il se trouvera ainsi pris dans l’étau de la tradition et de la religion, d’où le titre du roman de 150 pages : « Between two Worlds ». Devenu roi par la suite, il réalisera, bon gré mal gré, l’exploit de faire cohabiter valeurs traditionnelles et évangile. En somme, l’auteur milite pour la préservation des valeurs traditionnelles au contact des enseignements et autres interdits religieux.

Quant au neuvième album d’Ateh Bazore : « Holam Fine », il est constitué de 11 titres. L’artiste spécialiste des danses folkloriques recommande aux hommes d’aimer, mieux, de considérer leurs épouses comme la « prunelle de leurs yeux », en les protégeant de tout danger. Deux rythmes sont particulièrement présents dans ce nouvel opus notamment le jazz et le « Dzeng » (danse traditionnelle originaire du Nord-Ouest Cameroun). Pour donner du lustre à cette soirée dédicace, plusieurs artistes connus ont été conviés à se produire.

Il s’agit entre autres, de Govinal Ndzinga Essomba, Majoie Ayi, Ange Ebogo Emerant, le groupe Takam II, Guy Manu. C’était aussi l’occasion pour l’artiste de présenter au public ses différentes récompenses. Au nombre de celles-ci figure le prix de la meilleure performance obtenu en septembre dernier à Gaziantep en Turquie au cours du 9e festival des Arts et de la culture. Ainsi que la médaille de Chevalier de l’ordre national du mérite camerounais qui lui a été remis par le ministre des Arts et de la Culture Ama Tutu Muna.