Culture of Thursday, 6 April 2023

Source: www.camerounweb.com

Bébé disparu à Laquintinie : voici ce qui fait le plus mal à Emy Dany Bassong

Un bébé mystérieusement disparu à l'hôpital Laquintinie Un bébé mystérieusement disparu à l'hôpital Laquintinie

Une Camerounaise a mystérieusement perdu son bébé après l’accouchement à l’hôpital Laquintinie de Douala dans la capitale économique. C’est une affaire qui ressemble vachement à celle de Vanessa Tchatchou.

Vanessa Tchatchou est une lycéenne de dix-sept (17) ans qui avait vu disparaître son bébé peu après son accouchement dans un hôpital de Yaoundé. La jeune fille était persuadée qu’elle était victime d’un réseau de trafiquants d’enfants et a saisi le procureur de la République.

La nouvelle affaire de disparition soudaine et inexplicable du bébé à Laquintinie requiert toute l’attention du ministre de la Santé Malachie Manaouda qui a fait le déplacement sur Douala en avion pour tirer tout au clair.

Sur les réseaux sociaux, les grondements fusent partout. On redoute que les infirmières aient participé à une opération de trafic d’enfants et veuillent tromper la maman ainsi que les membres de sa famille. L’actrice et entrepreneure Emy Dany Bassong a pris la parole.

« Il y a des endroits où les citoyens devraient se sentir en sécurité. Les hôpitaux et les commissariats. Quand un malade va dans un hôpital, c’est pour trouver la solution à son mal. Quand une femme enceinte va à l’hôpital, c’est pour donner la vie.

Mais lorsqu'on apprend qu'un nouveau-né a disparu alors qu'il est censé être dans un lieu sûr, et dans les bras de sa mère ça soulève des questions : Doit-on se méfier des hôpitaux ? À qui devons-nous nous fier lors de nos accouchements ? À quoi nous servent nos hôpitaux si nos bébés y disparaissent sans trace ?

Devons-nous accoucher dans nos maisons ? Esther Aurélie a le droit de voir son enfant, de le toucher, de lui accorder une prière sur le front, de pleurer de joie ou de malheur en le tenant dans ses bras et de lui offrir une dernière demeure (s'il est vraiment mort-né).

Non au prise de décision dans les hôpitaux sans le consentement du patient ou un membre de sa famille. Non au laisser-aller de la hiérarchie des hôpitaux envers leurs personnels. Nous sommes tous humain, citoyen et avons les mêmes droits. Justice pour Esther », c’est signé Emy Dany Bassong.

Une autre plateforme dénommée Tribune des femmes a fustigé le comportement du personnel de cet hôpital : « Justice pour Esther Aurélie. Elle avait juste décidé de donner la vie, elle a porté pendant neuf (09) mois, une fois à terme elle a fait recours à un centre d'hospitalisation (Laquintinie) où tout s'est très bien passé.

Et donc elle attendait son bébé après s'être réveillée, mais les aides-soignants sont venus lui annoncer que son bébé était mort-né, n'ayant pas mis l'œil sur le bébé vivant, ni mort-né. Aucune trace de son bébé jusqu'ici, elle est inconsolable.

Nous rappelons que c'est le énième cas à Laquintinie de Douala. Où devrons-nous nous rendre pour donner la vie si le lieu qui est censé nous protéger est un véritable danger pour nous ».