13 ans après le premier album sorti en 2004, le Martiniquais Gérald Toto, le Camerounais Richard Bona et le Rwando-Congolais Lokua Kanza se sont retrouvés pour ce projet inedit.
« On l’a plus ou moins vu sous le même angle que le premier. Ça reste une rencontre, une manière de jouer qui se fait naturellement sans une grosse préparation. J’aime bien souligner le fait que c’est un métissage. Pour envoyer ce message que nous, les artistes, on a un devoir de partager avec le public : toujours montrer que lorsqu’on met des gens ensemble dans un métissage, il en sort des choses bien. Et dire aussi que participer à un tel projet, pas seulement en musique, c’est plus ou moins embrasser la tolérance, embrasser les différences. Nous, on l’illustre à travers la musique, l’un venant des Antilles, l’autre du Congo-Rwanda et moi du Cameroun. C’est ce qui est important dans le monde dans lequel on vit aujourd’hui. Ne pas se focaliser sur la musique ; on l’utilise juste comme un vecteur de communication pour montrer que vivre ensemble, faire des choses ensemble, c’est possible. » a expliqué Richard Bona à RFI.fr
« Les paroles comptent et en même temps, ne comptent pas. C’est vrai que dans le premier album, il y avait pas mal de yaourt. Dans le deuxième, c’est plutôt pareil même s’il y a des textes sur certains morceaux. Le plaisir est de simplement s’exprimer et donner du plaisir. Et pour cela il faut d’abord en prendre. Par rapport au précédent disque, il y a une intimité entre nous, et je crois que ça s’entend. » a ajouté Lokoua Kanza.