Richard Bona vient de faire une nouvelle sortie sur sa page facebook, au sujet de son absence à Yaoundé, lors de la cérémonie de décoration à laquelle l’avait convié le nouveau ministre de la Culture, le Pr Narcisse Mouelle Kombi. Selon le communiqué du ministre, «ladite cérémonie devait permettre de remettre des décorations décernées par la grande chancellerie des ordres nationaux aux artistes musiciens Richard Bona et Ben Decca. Au cours de la cérémonie, Ben Decca sera fait Chevalier de l’Ordre de la valeur à titre exceptionnel, et Richard Bona sera fait Officier de l’Ordre de la valeur».   

La cérémonie a eu lieu mardi 15 décembre 2015, en l’absence du bassiste qui réside au Etats-Unis. Dans son édition du n°2083 du mercredi 16 décembre, le quotidien Le Jour titrait: «Revers: Richard Bona refuse la médaille de Paul Biya». Et l’article explique que le musicien a brillé par son absence à la cérémonie de remise de distinction. Pourtant, «toutes les dispositions ont été prises au niveau de la police des frontières pour faciliter l’octroi du visa sur le sol camerounais à Richard Bona».

Le Jour rappelle également que le 29 octobre 2014, Richard Bona avait posté sur sa page facebook qu’il ne mettra plus jamais les pieds au Cameroun, sa «terre de naissance»: «Je n’y mettrai plus mes pieds tant qu’on me demandera un visa d’entrée». Il s’opposait ainsi au flou entretenu autour de sa double nationalité, relate le journal.

Un titre jugé «pompeux» par le concerné qui pense que le débat est faussé. «Que des titres pompeux... Le Mensonge des journalistes au Cameroun est presqu'une imposture... Pourtant, il existe un code d'éthique et de déontologie journalistique qui je crois a longtemps déserté leur quartier... Le temps nous dira... Dire la vérité ne vous fera pas de mal... Je parle d'une incohérence sur le visa... ils parlent de double nationalité… Moi au moins je ne cache pas la mienne... Maintenant c'est avec la médaille refusée du Président Paul Biya. Moi je n'ai pas de problème avec le Président de la République... Mon problème est bien là où il se situe... (Déjà évoqué)», a posté Richard Bona sur son mur, le même jour.