Jacob T., 29 ans, creuseur de sable, a été interné d'urgence mercredi, au second jour d'ébats avec trois employées du salon de coiffure où sa copine vantait régulièrement ses capacités...
Le poste de gendarmerie de Bonendalè, par Bona béri (Douala IV), a été saisi ce 1 janvier d'un cas de quasi-mort d'homme, pour ainsi dite. Avec dans le rôle du moribond, Jacob T. 29 ans, creuseur de sable. Lequel a été retrouvé dans une auberge où il était entré la veille en compagnie de trois femmes. Des coiffeuses qui étaient de mèche pour un coup dont les pandores ont eu les détails.
Tout commence fin octobre 2024, avec Coquette S. 35 ans, cliente du salon ou travaillent les coiffeuses susmentionnées (à Bonabéri). La dame, veuve de puis quatre ans, semble toujours joyeuse. Et n'en cache pas la raison: son défunt mari était compétent au lit, elle rêvait de lui trouver un digne remplaçant, ses prières ont été plus qu'exaucées. Jacob T., dont elle a croisé la route, est même plus fort que le dis paru.
Les causeries sur le sujet sont si régulières que par fois d'autres clientes sont mises au parfum. quette S. offre aussi sporadiquement un pot à la pa tronne Armandine et aux employées. Mais ce 29 décembre, c'est l'air triste qu'elle arrive au salon. Ja-cob a disparu, «J'appelle, il ne décroche pas!», geint Coquette, avant de lancer un appel... En vain. La coiffeuse Sylvianne suggère d'essayer de son nu méro. Jacob décroche. Coquette prend le téléphone et secoue son copain.
Une demi-heure après, le bonhomme arrive au salon dont l'emplacement lui a été indiqué. Les présenta tions sont faites, puis Jacob s'explique. Il a été me nacé par le bel-oncle de Coquette, qui l'a sommé de ne plus venir chez elle... Coquette lui promet qu'il n'a rien à craindre elle est veuve, pas adultère. Pour ces retrouvailles, la dame offre un pot. Trois clientes, la patronne du salon et ses trois employées en ont profité. Coquette et Jacob ont bu la même bière, dans le même verre. Puis le couple s'en est allé. Syl-vianne a gardé le numéro.
Le lendemain, elle appelle. Certaines choses se goupillent, et Jacob la retrouve plus tard dans un bar, avec Ernestine et Géneviève. Les coiffeuses ne vont pas couper les cheveux en quatre: elles veulent tou cher du doigt une certaine réalité. Jacob n'a aucune objection. Mais dit qu'il n'a pas d'argent. Ce n'est pas un problème pour les filles. L'homme suggère que l'affaire se fasse le lendemain: Coquette est censée passer la Saint-Sylvestre en famille à Nkongsamba. Affaire conclue.
Ce mardi, les trois employées d'Armandine disent avoir reçu une invitation à Pk 20. La patronne de mande que l'une d'elles au moins reste, vu l'af-fluence. Rien n'y fait. A 18h, toutes les trois s'en vont. Direction, Bonendalè. Le concierge du motel où elles retrouvent Jacob dira aux gendarmes que vers 21h15 que le groupe a quitté le bar, pour oc-cuper trois chambres.
Le coup d'envoi est donné avec Sylvianne. Puis les Co-rondes suivent. Autour de 9h, ce 1 janvier, le groupe descend déjeuner. Avant de remonter. Pause repas vers 13h. Suivie de la reprise des travaux », Aux environs de 17h, un problème survient.
Jacob est alors dans la chambre de Sylvianne. C'est censé être le dernier round: Ernestine et Géneviève atten-dent le signal de départ de leur collègue. Elle vient plutôt leur dire que Jacob est un genre ». Au vu de son état. Ernestine et Géneviève voudront s'enfuir. Sylvianne s'y oppose. Le ton monte, le concierge aussi, qui les retrouve à l'étage. Informé, il décide que personne ne bouge, et alerte les gendarmes. Parmi les hommes en tenue, une femme, cliente du salon de coiffure. Elle reconnaît les filles et appelle leur patronne.
« C'est Pk 20 ici ? », demandera Ar-mandine à son arrivée. A son tour, elle appelle Co-quette S. Comme tu as l'habitude de parler, là, voici ton type qui est mourant ». La veuve est arrivée vers 21h ce mercredi au centre de santé où Jacob avait été conduit. Et l'a déplacé pour une clinique.