C’est une situation qui n’arrive pas tous les jours. Une bagarre entre les deux (02) amoureux devant les invités le jour même du mariage, ce couple est très mal parti pour être ensemble pendant de longues années. Les faits se déroulent à Bonapriso, voici le récit de complet de Cameroon Tribune.
Georges A. a porté la main sur son épouse Élise Chantal samedi dernier durant le vin d'honneur suivant leur union civile. Celle-ci venait de gifler une belle-sœur qu'elle ne voulait pas voir au mariage.
Entendus par la gendarmerie le jour de leur mariage. Voilà ce qui est arrivé ce samedi 21 octobre à Georges A., 39 ans, cadre d'entreprise, et à son épouse Élise Chantal, 32 ans, employée d'une société de la place.
Les pandores, en l'occurrence des éléments de la brigade de Ngangue, sont intervenus à l'appel d'une autorité administrative qui comptait parmi les invités au vin d'honneur donné par l'oncle de la mariée (orpheline de père). Il ressort des différentes auditions que l'incident part d'une mésentente entre deux femmes. Élise Chantal et une sœur de son mari, la prénommée Eugénie.
De fait, au sortir du centre d'état civil secondaire où l'union a été scellée, le couple s'est donc retrouvé, avec des convives, au domicile de Jean-Jules B., bel-oncle de Georges A. Les mariés sont dans leur coin quand, soudain, Élise Chantal constate la présence d'Eugénie dans la salle. Elle demande à son mari ce que « la sorcière là fait ici ». Georges lui dit de laisser tomber : c'est la fête.
Apparemment, ça ne suffit pas à la tranquilliser. Et quand sa belle-sœur, à distance, lui adresse ses félicitations, Élise Chantal répond par des invectives. Les mots et le ton en étonnent plus d'un. Jean-Jules B. invite sa nièce à se calmer. Elle ne va obéir que peu de temps.
Quelques minutes après, elle se dirige vers la table où est assise sa belle-sœur. D'après ce qu'une invitée installée au même endroit dira aux gendarmes, Élise Chantal a demandé à Eugénie pourquoi elle était venue à son mariage, alors qu'elle le lui avait interdit.
Réponse d'Eugénie, c'est mon frère qui se marie. La situation s'est de nouveau tendue, et la mariée a giflé sa belle-sœur, après une autre injure. Le mari, de sa place, sursaute et demande à son épouse ce qui lui arrive. Eugénie, qui n'a pas réagi à la gifle, en reçoit une seconde. Là, Georges bondit, fonce sur son épouse, lui assène deux gifles et un « balayage ».
La mariée est au sol. L'homme à qui elle venait de dire « oui devant l'officier d'état civil empoigne sa robe pour la relever. Élise Chantal saisit aussi la tenue de son mari et dans cette suite d'empoignade, chacun déchire les vêtements de l'autre.
La bagarre est séparée assez rapidement mais elle a jeté un froid sur l'ambiance. L'épouse de Jean-Jules, de son côté, est en pleurs. Après les auditions, les gendarmes ne vont embarquer personne et suggérer une entente, un arrangement à l'amiable. Le mari a fixé comme condition préalable qu'Élise Chantal présente des excuses à Eugénie. On ignore si cela s'est déjà fait.
Ce qui est certain c'est que le mariage religieux prévu le même samedi n'a pas eu lieu. Au sujet de l'animosité entre les deux femmes, la gendarmerie apprendra qu'Élise Chantal et Eugénie avaient eu un clash, à une époque où les deux étaient encore célibataires… La seconde s'était donc, dans un premier temps, montrée hostile à l'idée que son ancienne rivale devienne sa belle-sœur. Avant de se ranger.