Ça, les influenceuses vont l’avoir mauvaise. Mais il faut bien que des personnes leur disent la vérité de temps à autre, se convainc l’activiste Jorel Jacques Zang. Trop, c’est trop, dit-il. Si ça ne tenait qu’à lui, la vie de ses compatriotes dans le cas serait totalement un cauchemar.
Dans une publication sur sa page Facebook, Zang prévient les « artistes, influenceurs(ses), influensuceurs(ses), influensexeur(ses), blogueur(ses), star(lettes), bref toutes personnes publiques. C'est à vous que s'adresse ce post : vous nous soutenez, on vous soutiendra.
Vous ne nous soutenez pas. On ne vous soutiendra pas/plus. Donc, ça ne sert strictement à rien de faire des directs pour chialer ou miauler que "oh pourquoi les 237 sont ci ou ça" ou que "les Camerounais ne vous soutiennent pas, etc.".
Comme vous, nous voulons aussi voir nos enfants et si possible même nos petits-enfants grandir. Le soutien ne saurait être à sens unique dans votre seul intérêt à vous.
On ne peut pas vous soutenir avec le ventre affamé, avec le manque d'emplois, avec les délestages et les pénuries de toute sorte, avec le panier de la ménagère en augmentation, etc.
Bref toutes les choses que nous les Camerounais(es) subissons au quotidien et dont vous êtes parfaitement au courant mais que vous refusez de dénoncer de peur de perdre vos avantages alors que c'est nous les Camerounais qui faisons votre force grâce à laquelle vous avez ces avantages.
Donc dorénavant ce sera chacun pour soi. On va sauf que se regarder et soutenir uniquement ceux et celles qui nous soutiennent. Point final ».
Dans la même journée, Zang a allumé la députée Nourane Moluh Hassana : « 2 février 2020 – 2 février 2023. Ça fait exactement 3 ans et 9 bons mois que cette femme est soit disant députée à l'Assemblée nationale…
Quand j'avais dit en 2020 que cette femme est une imposture qui jouait sur le populisme pour se frayer un chemin à l'Assemblée dans le seul et unique but de fructifier ses propres business et s'enrichir considérablement en utilisant son "statut d'élue" pour éviter d'être imposable, certains à l'époque m'ont traité de jaloux et d'aigri.
Aujourd'hui, le bilan c'est lequel ? Aucun projet. En revanche, que des grands bruits pour rien : Où en sommes-nous avec le riz Orca qu'elle disait redonner aux populations ? Où en sommes-nous avec les restaurants du cœur dont elle annonçait pompeusement l'arrivée ? Où en sommes-nous avec les milliers d'emplois qu'elle promettait de donner aux Camerounais via ses soit disant lois qu'elle allait soumettre à l'Assemblée nationale ?
Des promesses sur des promesses toutes aussi pompeuses les unes que les autres mais rien du tout. Même pas un radis de semblant de concrétisation d'un seul projet. En lieu et place, voilà ce que nous avons comme bilan de votre "dépitée" : "tu sais qui je suis ?" à un homme en tenue qui lui demandait de respecter le code de la circulation comme tout le monde (insubordination à un officier de police). Promotion des artistes brakatas qu'elle invite à suivre comme des modèles, promotion du djansang buvable, promotion de l'amitié avec les pimenteuses, promotion des scènes bizarres. Toujours du négatif, rien de positif (…) ». Nourane Moluh Hassana appréciera.