Une camerounaise dépassée par l’attitude de son mari, se confie à un coach. Il ne comprend pas pourquoi son mari ne sort jamais.
Je dirais même étrange. Il ne sort pas, il ne sort jamais. Nous sommes mariés depuis 3 ans, mais on se connait depuis 6 ans et on a un enfant de 5 ans. Pourtant il est jeune 36 ans, et c'est un citadin.
Mais il n'aime pas sortir. Du lundi au vendredi il va au boulot à 8 h pour rentrer à 18 H et quand il rentre comme ça, il ne sort plus jusqu'au lendemain pour aller au boulot. Il travaille samedi matin pour finir vers 12 H, automatiquement il rentre à la maison.
Du samedi 12 H ou 13 H quand il rentre à la maison, il ne sort plus, il ne met même pas le nez dehors jusqu'au lundi matin pour aller au boulot. Il est tellement casanier, moi-même ça m'étouffe.
Et puis ce n’est pas à dire que quand il est à la maison on peut imaginer qu'on est couché hein... On dit que nous les femmes on aime les hommes casaniers qui restent à la maison, mais pour mon mari là, il exagère... On dirait maladie.
Moi même aussi c'est vrai que je n'aime pas trop sortir hein, mais lui en tant qu'un homme son attitude m'énerve. Souvent les week-ends je l'encourage et je le supplie pour qu'on sorte un peu pour aller à la plage, au maquis ou au bar...
Mais il fait comme femme, à peine arrivé net, au moment où le show est doux là, il va te dire : “Bébé allons à la maison, j'ai sommeil..." Quand il fait ça, il m'énerve façon... on dirait une femme, je souffre trop coach.
Quand je lui dis on attend un peu, il va s'asseoir et ne quitte plus sa place pour venir danser. Moi-même je suis "dégba” en même temps car j'ai envie de m'amuser et lui il casse l'ambiance, je suis donc obligée de dire : "Ok, on rentre". Ça ne me plaît pas, sa vie qu'il mène là.
Comment ça un homme, un intello, un jeune, qui ne sort pas, qui n'a pas d'amis, qui ne va pas faire after work avec ses amis et collègues à la décente du boulot... Il est tout le temps fourré à la maison. Même copines mêmes, on dirait qu'il n'a pas. Son téléphone n'est même pas codé, je fouille dedans