Culture of Wednesday, 2 November 2022

Source: www.camerounweb.com

Cameroun : les célèbres influenceuses vendeuses de piment divulguées sur la toile

Les influenceuses camerounaises Les influenceuses camerounaises

Il y a beaucoup d’influenceuses cinq (05) étoiles au Cameroun, chacune avec leur style de vie et le travail dans lequel elles excellent. Certaines sont très appréciées, d’autres le sont un peu moins, considérées comme de mauvais exemples pour la jeunesse nationale. La personnalité publique Camille Owono est de cet avis. Elle avance dans une publication récente qu’il y a des influenceuses qui vendent leur corps en contrepartie de la réussite et de la notoriété.

Vendeuse de piment assumées sur le digital

Il y a dix-huit (18) ans aujourd'hui, de nos yeux d'enfant/adolescent, une waka était une femme de minimum de trente (30) ans. C'était un mythe, quand tu entendais parler, c'était très rarement en public et c'était tellement codé que les adultes se rassuraient de l'absence d'un mineur à côté ; la majorité étant de vingt et un (21) ans au Cameroun.

Sept (07) années déjà que j'en parles, je n'ai jamais cessé d'être choquée par le degré de laxisme que font preuve certaines jeunes filles populaires sur internet. En 2004 quand Facebook est créé, il commence à se propager en Afrique, précisément au Cameroun en 2008.

Le but principal était de rechercher des anciennes connaissances, camarades, etc. Le côté délire et fun ne manquait pas. Le déclic commence quand les réseaux sociaux il y a huit (08) ou sept (07) ans commencent à être une source de revenu qui à la base était sur des placements de produits et s'est transformé en carrefour de la joie, montée Anne rouge, intendance, mini ferme, hôtel de ville et j'en passe. Méta et ses confrères du digital en Afrique deviennent les plus grands comptoirs de vente du condiment le plus hard.

Nous n'allons pas généraliser et glisser ces femmes qui ont le droit de ne pas nous donner les sources exactes de leurs revenus. Je parle ici au 18, 21, 22 ans... Qui sont influenceuses sans contenu original, sans création, juste du copier-coller des scénarios populaires naija.

Avec des contrats de placement de produit jamais entendu parler. Mais avec un train de vie qui laisse croire que l'inflation des prix sur le marché est leur dernier souci.

Avant on supposait ce vieux métier à travers leurs médias (photos, vidéos) parfois attaquatoire. Il faut le dire le parechoc et le balcon sont au rendez-vous avec ces belles créatures.

Aujourd'hui elles assument hohaa le faire. Je suis tombée sur une vidéo d’un live enregistré de deux (02) tiktokeuses (massah on a les métiers de nos jours), 25 et 22 ans. Elles se clashaient sans remords devant plus de 10 000 personnes sur une affaire de clients (acheteur de piment), etc. Les secrets de ventes étaient dehors.

Restez tranquille elles assumaient : "Tu dis que tu ne vends pas, mais c'est toi qui me demandes les contacts des clients". C'est devenu banale, vulgaire, on en parle, on rit.

Comment pensez-vous que nos enfants qui naissent actuellement vont grandir ? Un enfant de 14 ans actuellement sur les réseaux sociaux en Afrique pour se détendre tombera sur la vie de luxe, champagne, voyage sans travail, articles hors prix, mais rarement voire jamais sur les réalisations.

On te dira que l'école ne mène nulle part, mais vous ferez des enfants pour que qui les enseignent dans des établissements ? Les moutons ? Ou des personnes qui sont allées à l'école normale ?

Si l'école ne sert à rien, pour vos business les banquiers, comptables, architectes, RH, avocat, médecins, etc. sont assis au quartier à liker votre life style toutes les secondes ?

Si tu es une jeune fille et que tu n'as pas un business constant, pendant tes heures creuses, dis au Sugar Daddy là de te payer l'école ou les cours du soir. Considère que tu t'ennuies en faisant l'école ça va épargner tes futurs enfants de se comporter comme la fille de l'ucac qui a traiter les gens de populace.

L'éducation commence à la maison avant de les envoyer dans les grandes écoles. En partant à Dubaï, à Kribi, pense à ta future sœurette.

Faites de vos corps ce que vous voulez, mais pensez à vos enfants qui n'ont rien fait, pour mériter qu'on leur sorte d'ici 15 ans les vidéos de leur mère assumant à 22 ans de vendre le piment. Rien ne disparaît sur internet, absolument rien. Construisons l'Afrique autrement.