Les jeunes filles, les célébrités et plusieurs autorités sont accusées – souvent avec des preuves choquantes – de vendre leur corps pour du fric. Un gros paquet de l’argent. La pratique est très courante dans le pays, se donner du plaisir avec les hommes et être payé.

Certaines sources parlent même du mysticisme. Les femmes qui s’offrent contre de l’argent le feraient aussi pour être fortes spirituellement, comme on le leur demanderait dans les sectes et loges dans lesquelles elles se trouvent.

Dr Carole Yonzou déplore que les mamans déconseillent à leur fille de suivre cette voie pendant qu’elles-mêmes prennent ces vendeuses de piment pour des modèles.

« Notez bien. Tu ne peux pas convaincre ta fille que l’école est importante quand tes stars que tu adules sur les réseaux sociaux sont des vendeuses de piments analphabètes et vendeuses de rêves.

Nos enfants ne nous écoutent pas, ils nous imitent. Tu ne peux donc pas dire à ta fille que vendre le piment n’est pas bien alors qu’elle te voit célébrer et admirer les vendeuses de piments.

Cela n’a aucun sens. C’est absurde et stupide. Les femmes que tu célèbres devant tes enfants sont celles qu’elles vont rêver devenir de manière ultime. C’est la simple logique de la vie.

Inutile donc de gaspiller ton argent pour payer les études à ta fille quand ton référentiel de modèle de réussite de la femme sont des vendeuses de piment et de rêves qui pullulent sur les réseaux sociaux. Faites circuler pour sensibiliser », a posté le membre de la diaspora sur sa page.

Vendre le piment est une formule de rue utilisée pour parler de la prostitution des femmes ou du proxénétisme en général. Beaucoup de réseaux existent aujourd’hui, parfois appartenant à des célébrités bien connues dans les grandes villes camerounaises, qui s’adonnent à la pratique contre de l’argent.

Récemment, des lanceurs d’alertes ont accusé l’artiste rappeur Maahlox le vibeur de promouvoir le proxénétisme dans ses snackbars avec des filles qui lui rapporteraient énormément d’argent et qu’il payerait à la fin du mois pour services rendus.

Maahlox ne serait pas seul dans le domaine. Plusieurs influenceuses ont déjà de par le passé été traitées de vendeuses de piment. C’est principalement là qu’elles tireraient leurs plus grands revenus. Et c’est de celles-ci que parle Carole Modestine Yonzou Tchatchouang alias la fille de la République, sans les citer nommément.