Il y en a de toutes les couleurs sur le marché. Des synthétiques, des brésiliennes, des naturelles, des péruviennes. Tout dépend des préférences et surtout de la capacité d’achat de celles qui les portent. Les perruques sont vendues partout… même en ligne. Pour la majorité des femmes, la raison principale du choix des perruques est liée à l’entretien des cheveux.
Pour certaines, il faut absolument suivre la tendance pendant que pour d’autres, c’est le moyen le plus facile d’être belle sans trop de contraintes.
Pourtant, porter une perruque dans le milieu jeune, il y a quelques années, était « hors du commun». Sylvie Manga, domiciliée à Ebolowa, comme de nombreuses femmes, a opté pour les perruques depuis le début de cette année et compte les adopter jusqu’à ce qu’elle retrouve sa chevelure.
En effet, cette trentenaire lutte depuis trois ans, contre l’effluvium qui désigne, tout simplement, une chute de cheveux nettement supérieure à la moyenne. « Ce sont les mauvais produits qui ont abîmé mes cheveux. J’ai fait confiance à une coiffeuse de mauvaise foi ici à Ebolowa et voilà le résultat », regrette Sylvie Manga.
Elle dit avoir utilisé toutes les astuces de grand-mère conseillées par ses amies. Seulement, celles-ci n’agissent pas comme elle le souhaite. Pour elle, la solution est toute trouvée. « J’applique essentiellement de l’huile d’olive sur mes cheveux.
Je fais quatre renversées (tresses) moi-même et je porte ma perruque. En gardant mes cheveux là-dessous, ils repousseront très vite comme c’est le cas en ce moment», constate-t-elle. C’est pourquoi, depuis le début de l’année, la jeune dame a déboursé 400 000 F pour deux perruques naturelles et une brésilienne personnalisées.