Les hommes accordent généralement une importance particulière à la taille de leur pénis, et on les entend souvent affirmer que plus celui-ci est grand, et plus il procurera du plaisir à Madame.
Mais d’un autre côté, plusieurs femmes angoissent à l’idée d’accueillir en elles un matériel aussi volumineux, et se posent souvent la question si leur vagin en serait capable.
Voici donc la réponse à cette question souvent inexprimée !
Partie la plus célèbre de l’appareil génital féminin, le vagin reste néanmoins la plus mystérieuse. Débutant par une petite ouverture au niveau de la vulve, il s’étend jusqu’au col de l’utérus et mesure 8 cm en moyenne.
Contrairement aux croyances répandues, il n’est pas tout à fait vertical mais se présente sous forme coudée, quasi-horizontale dans la partie inférieure (près du col de l’utérus) et oblique dans la partie inférieure (près de la vulve).
Il est également plus étroit vers le bas et remonte en s’élargissant. Mais comment peut-il s’adapter à toute taille de pénis?
Le mécanisme de pénétration
La pénétration est le moment de fusion entre les corps des deux partenaires et plus précisément, de leurs parties intimes.
Les parois élastiques du vagin permettent à ce dernier de s’élargir pour donner l’accès à son visiteur. Une fois à l’intérieur, les muscles féminins vont se contracter pour mieux l’entourer.
Mais parfois cette opération n’est pas aussi facile à réaliser et devient source de douleur et d’angoisse plutôt que de plaisir et bien-être.
La pénétration douloureuse est-elle causée par un pénis trop volumineux ?
L’une des premières réponses qui nous viennent à l’esprit est la taille trop grande du pénis.
Or, selon Dr. Lauren Streicher, gynécologue, la majorité des vagins sont capables de s’adapter à n’importe quelle taille de pénis.
Elle ajoute également qu’il est rare qu’une femme dans ses vingtaines ou trentaines, ait des problèmes d’adaptation à un homme généreusement doté par la nature, contrairement à une femme plus âgée, qui a plus de risque de souffrir de troubles hormonaux et médicaux impactant sa vie sexuelle.
Cependant, quand un couple ne réussit pas la pénétration, les deux partenaires mettent ceci sur le compte d’un matériel trop volumineux.
Mais même si c’est réellement le cas, le vagin est capable de s’y adapter, à condition qu’il soit bien lubrifié.
Une condition qui peut malheureusement faire défaut à cause d’un niveau d’excitation trop bas, de préliminaires trop rapides, ou de la prise de certains médicaments qui favorisent la sécheresse vaginale, tels que les pilules contraceptives faiblement dosées, les antihistaminiques ou certains traitements de cancer.
De plus, en forçant un peu les choses alors que le niveau de lubrification n’est pas suffisant, la femme risque de ressentir de la douleur, une sensation de brûlure au niveau des parois vaginales ou être sujette à des saignements.
Autant de désagréments qui font naître chez elle une angoisse liée à la pénétration et déclencher un mécanisme de défense qui consiste à contracter encore plus ses muscles et à resserrer ses parties intimes.
Ainsi, un cercle vicieux est créé : une pénétration difficile, des muscles encore plus contractés et une douleur plus vivace.
Comment donc remédier à tout cela ?
Pour éviter de ressentir de la douleur et pour permettre au vagin d’épouser la taille, aussi volumineuse qu’elle puisse être, de l’appareil génital du partenaire, il est important de prendre tout son temps pendant les préliminaires afin de laisser le temps au corps de sécréter sa lubrification naturelle, et de permettre à la femme de se détendre et de dépasser son angoisse.
Il est également recommandé de consulter un gynécologue si celle-ci souffre de sécheresse vaginale afin qu’il puisse lui donner le traitement adéquat à ce trouble.
Enfin, si l’homme est particulièrement bien doté, l’utilisation d’un lubrifiant naturel (à base d’eau, sans alcool) qui respecte la flore vaginale est vivement recommandée afin de faciliter l’opération.