Douala est incontestablement l’une des villes du Cameroun qui vit au rythme du métissage culturel. Pour confirmer ce statut, elle accueille la 3e édition du Compt’Art 54, entendu par-là « le carrefour international des arts du spectacle de Douala ».

Lequel est organisé par l’association Koz’art, dont l’objectif est de valoriser le potentiel artistique que regorge non seulement la capitale économique, mais le Cameroun général. Pendant une semaine, le public attendu à cette grande messe de la culture, va profiter de nombreuses activités pédagogiques et ludiques qui sont programmées, sous forme d’ateliers pour susciter en eux un grand intérêt pour la culture.

Pour cette édition, trois sites sont retenus pour accueillir les visiteurs, ceci en fonction des différents ateliers de formation. L’institut français (Douala) va accueillir l’atelier théâtre où les participants vont non seulement apprendre les rudiments de l’écriture théâtrale, les mises en scènes et à la fin ils vont la présentation de la restitution de leurs travaux.

La maison de la culture et de danse & chez Kiki (ancien secrétariat de Bali) quant à elle, va accueillir l’atelier d’humour et performance et enfin le parcours de Vita(Makepe) va recevoir l’atelier danse où les participants vont apprendre les rythmes et les pas de danse du pays.

Le Koz’art est une association qui milite pour la promotion de la culture camerounaise. Elle est créée en 2002, mais ce qu’en 2006 qu’elle lance officiellement ses activités.

Et depuis sa création, plusieurs projets culturels sont à mettre à son actif : la formation des jeunes dans les métiers de théâtre, l’organisation de la première édition de la «biennale d’Ecriture Contemporaine de douala» en 2009 et en 2010 il collabore avec le collège Dominique Savio dans l’organisation d’un festival interscolaire dénommé « Ados sur scène », lequel voit la participation de certains établissements de la ville de Douala.

Depuis lors l’association fait son petit bout de chemin en allant étape par étape dans ses objectifs, avec en tête un seul rêve, celui de faire du festival Compt’Art 54 un lieu d’expression pour tous les artistes africains.

NB: Le festival qui a débuté depuis hier se termine le 17 juin 2017.