Pour sa 11e édition du 9 au 14 octobre dernier, des artistes de plusieurs pays ont mis en commun leur créativité.
L’évolution était en marche depuis deux ans. La performance s’invitant dans le festival de danse « Corps é Gestes » , est désormais bien plus qu’une articulation. C’est une part entière du rendez-vous.
De l’ouverture le 9 octobre dernier à l’Institut Goethe à Yaoundé à la clôture le 14 octobre à la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de New-Bell à Douala, les deux disciplines artistiques ont montré finesse et complicité.
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La frontière est d’ailleurs si mince, presque inexistante, quand la danse, de par son expression, sa capacité à exploiter le mouvement et l’espace, se révèle être elle-même une performance. Annie Tchawack, promotrice du festival, a convenu du changement, en faisant passer l’événement de statut de rencontre internationale de danse de création à celui de rencontre internationale de danse de création et de performance.
Cette option vise à proposer une plateforme à l’art de la performance et à le promouvoir sous un aspect plus dense. Depuis 11 éditions, « Corps é Gestes » renaît chaque année au gré d’artistes adhérant à la politique d’innovation de Annie Tchawack, aussi progressive qu’une chorégraphie bien montée.
Une dizaine de spectacles, des conférences-débats et des formations autour des danseurs, de leur spécialisation, entre autres, ont meublé cette semaine de création entre les deux capitales.
Au-delà de la découverte, il est également question d’inciter les artistes nationaux et internationaux à toujours plus d’émulation au sein de la grande famille des danseurs et performeurs.