Dans un article de Jeune Afrique qui fait la part belle au musicien d’origine camerounais,le musicien est présenté sur toutes ses facettes.
Richard Bona sort bientôt son septième album, «Heritage». Un opus où se mêlent avec délice sonorités Cubaines et Camerounaises. Il sortira en 2017 un album de flamenco, un genre où cohabitent les musiques d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, ainsi que d’Europe.
Plutôt que sa carrière très riche, nous avons choisi de vous présenter son côté entrepreneur, dévoilé par le magazine panafricain. Car, Richard Bona est aujourd’hui considéré «comme un requin de l’immobilier new-yorkais depuis dix-sept ans».
L’on apprend de Jeune Afrique que «celui qui commercialise le café de sa fazenda brésilienne après s’être essayé à la restauration - sans grand succès - n’est pas peu fier de nous apprendre qu’il décline, sous sa marque Ninja, une large gamme de produits, des chaussures aux amplificateurs (Ninja Amplifire).
Son club à Manhattan, le Bonafide, arrive en tête d’un classement des clubs de jazz new-yorkais établi par le site Yelp. Ce projet, Richard Bona aurait voulu le mener au Cameroun.
« Mais difficile de trouver des personnes dignes de confiance. » Ce père de deux enfants, dont le cadet de 17 ans est mannequin chez Givenchy, a trouvé le moyen de donner un coup de pouce à d’autres artistes?: un duo avec Charlotte Dipanda, dont il signe le texte, un autre sur le dernier album de Blick Bassy, l’accueil dans son studio picard de la Cap-Verdienne Lura.
Richard Bona a entrepris des négociations pour l’ouverture d’un deuxième club Bonafide sur l’île Seguin, près de Paris. Il lorgne aussi du côté de Maputo, avec pour ambition la création d’un centre commercial.
Cette fièvre entrepreneuriale, contractée auprès de Harry Belafonte, le bassiste la justifie par son désir de continuer à faire de la musique par plaisir, sans pression, sans le stress des ventes d’album, délivré du diktat des maisons de disques».
Ecoutez le "Kivu" de l'artiste ci-dessous...