Joseph LE l’homme politique né le 19 mars 1959 à Nkol-Mvolan, arrondissement d’Abong-Bang et département du Haut-Nyong, s’est donné en spectacle il y a quelques heures en direct. Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative croyait pourtant bien faire.
Au final, son geste est qualifié de manqué et gauche. L’activiste Jorel Jacques Zang ne se fait pas prier pour l’allumer : « Joseph LE, non seulement c'est vous qui venez perdre le temps aux gens avec le bavardage mais en plus, vous vous insurgez du fait que des jeunes talents comme Rosine Nguemgaing demandent le soutien de la première dame ».
Le citoyen est furieux et avance que « c'est honteux et scandaleux d'autant plus que cette femme qu'est Chantal Biya est très ouverte à ce type de soutiens. Elle a embrassé "sa fille" très naturellement et vous n'avez pas été mandaté pour… ».
Par conséquent, « cessez de mettre des barrières entre la jeunesse et le haut commandement. Car c'est à cause des gens comme vous que la jeunesse camerounaise est devenue bizarre et tout le monde veut quitter ce pays ».
« Les enveloppes quittent même du palais mais n'arrivent jamais à destination car des personnes comme vous (car vous êtes nombreux) font main basse. C'est honteux votre discours », dit Zang à l’autorité Joseph LE. « C'est un discours risible. On dirait le président Bobo dans ses œuvres », insiste un internaute.
Le discours du ministre Joseph LE a été prononcé aux Canal 2'or, cérémonie de récompenses qui prime les meilleurs musiciens et acteurs culturels du Cameroun et d'Afrique centrale.
À propos de cet évènement, Zang a également dit qu’il y a « les artistes camerounais et il y a Ndedi Eyango. Il faut être lui pour faire soulever toute une salle de 5 000 âmes avec sa musique chantée en live pendant presque 20 minutes (je dis bien "live") ».
« Le talent artistique est là depuis plus de 30 ans de carrière musicale. Des notes parfaites en live sans dégammage. Bravo le King de Nkongsamba. Tu es une légende artistique… Rien à redire », concède-t-il.