ls font partie de notre quotidien. Ces sacs carrelés présents dans tous les marchés et autres lieux de vente au Cameroun. Le plus souvent, nous les utilisons comme fourre-tout pour des voyages, pour un commerce ou lorsque nous déménageons.
Mère au foyer, Marina par exemple les trouve très pratiques pour ranger les vêtements de ses enfants lorsqu’elle se rend au village. Communément appelé « sac mbandjock », il n’existe aucun camerounais qui ne le connaisse pas, tellement son utilisation est répandue.
Pourtant, malgré cette popularité, ils sont nombreux qui ne savent pas pourquoi d’où vient cette curieuse appellation. Au Cameroun, le nom « sac mbandjock » tire son origine de la région du Centre dans le département de la haute-sanaga.
Il fait référence à la ville sucrière grâce à la présence de l’entreprise Sosucam, filiale du groupe français Somdia. Il s’agit des sacs de 50kg dans le quels le sucre en poudre est commercialisé.
Ce sont ces sacs qui une fois vidés de leurs contenances sont vendus à 200 F aux usagers qui les transforment à leurs tours en fourre-tout. Dans les marchés comme celui de Nkol-Eton, les prix des « sacs mbandjock » varient en fonction de leurs dimensions.
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Ils vont de 800 à 2000 F. Commerçante, Thérèse renseigne sur le lieu de provenance des sacs mbandjock : « nous nous procurons les sacs mbandjock au marché central et nous les revendons. Las bas, ils sont accessibles à partir de 500 F. les plus grands peuvent coûter 1500 F. Mais il y a d’autres styles de sac qui sont importés du Nigéria ».
« Sac baco » ou alors « sac samoto » sont les autres appellations du « sac mbandjock ».