• Après la chanteuse Decca Grace, un mauvais coup se prépare
• La BAS pourrait décider de faire boycotter le concert de Yannick Noah
• C’est Jean-Claude Mbede Fouda qui leur en fait la demande
Yannick Noah sortira très prochainement le premier single du nouvel opus "Back to Africa". Il fera une série de concerts à partir 04 juin 2022. Le chanteur fera un stop pour trois dates exceptionnelles : les 12, 13 et 14 décembre 2022 à l’Olympia à Paris. Sa tournée passera par Tours, Marseille, Lyon, Lille, Rennes, Nantes. Le journaliste Jean-Claude Mbede Fouda demande à la Brigade anti-sardinard (BAS) et Valsero de boycotter le prochain concert de Yannick Noah.
La BAS et Général Valsero disent combattre tous ceux qui ne soutiennent pas leur candidat aux élections. Car seuls leurs candidats sont des "messies". En même temps, ils veulent passer des messages importants en posant des actions d’éclat pour attirer l’attention du monde entier sur le NoSo. Très bien : Je leur suggère un concert de taille, celui de Yannick Noah, un des Camerounais le plus célèbre et personnalité préférée des Français pendant plus de dix (10) ans.
Avec lui, pas besoin de le bousculer. Il suffit juste de déclarer qu’il sera boycotté et tous les médias du monde entier seront sur les lieux. Si la BAS et Valsero ont donc des couilles, si leur combat est cohérent, qu’ils aillent boycotter Yannick Noah. Pas seulement s’attaquer à une femme.
'Djaïli Amadou est plus inspirante pour les jeunes que Samuel Eto'o Fils'
C’est ce qu’affirme Jean-Claude Mbede Fouda. C’est un expert de coopération internationale au développement et journaliste italien, d'origine camerounaise. Activiste, homme politique engagé dans la lutte contre la corruption, défenseur des droits des jeunes et des femmes, il est résident en Italie depuis 2008. Ancien correspondant de Voice of America et Radio Vatican, pendant près d’une dizaine d'années, il est ex-pionnier de la première chaine de télévision privée du Cameroun (STV) et fondateur de Radio FM Liberté. Pourquoi tient-il à très haute estime Djaïli Amadou Amal ?
Actuellement, il y a une affaire d’exploitation sexuelle dénommée Dubaï Porta Potty qui secoue la toile. Des vidéos montrant des pratiques sexuelles inhumaines (attirance sexuelle pour les excréments, rapports sexuels avec un chien, attouchements exagérés, etc.) font le tour des réseaux sociaux depuis Dubaï. Beaucoup de filles africaines sont impliquées, en contrepartie de l’argent.
C’est sur cette affaire qu’est intervenu le journaliste Jean-Claude Mbede Fouda qui regrette que l’image de la femme africaine et camerounaise soit entachée avec ces vidéos à caractère pornographique scandaleuses tournées à Dubaï.
Pourtant, il estime que certaines femmes qui ont jusqu’ici une carrière professionnelle et un style de vie exemplaire pourraient servir de modèle à la jeunesse camerounaise, en l’occurrence Djaïli Amadou Amal.
« Influenceuses XXL. J’ai un énorme respect pour les femmes. Celles qui utilisent leur cerveau pour gagner leur vie me provoquent l’extase jusqu’au plaisir extrême. J’ai eu plusieurs fois l’occasion de dire à ma grande Calixthe Beyala que mon admiration pour elle est infinie et il ne me viendrait jamais à l’esprit de la lui faire manquer. D’ailleurs elle le sait, elle est une des rares au Cameroun à me faire changer d’avis même si je devais déverser mon venin sur Facebook. Il s’agit là d’un respect inné », a commencé l’homme de média.
Jean-Claude Mbede Fouda a demandé à la télévision ivoirienne Life TV de valoriser ces différents talents : « Naturel qu’elle a su gagner par ses batailles qui ont convaincu ma détermination. Je dois avouer que j’en ai découvert une autre. Une pépite du Sahel : Djaïli Amadou Amal, vainqueur du Goncourt. Quelle femme ! Quelle intelligence ! J’attends de la voir reçue avec révérence à Life TV car elle est plus inspirante pour les jeunes, les femmes, les hommes… tout le monde que Makosso, David Eto’o ou qui sais-je encore. Bref, elle influence les jeunes femmes du monde entier ».
Djaïli Amadou Amal, née en 1975 à Maroua, est une militante féministe et femme de lettres camerounaise d'expression française.