• Deux jeunes étaient dans une relation et voulaient se marier
• Le fiancé décide de présenter sa fiancée à son pasteur
• Le pasteur fait de la jeune fille sa compagne sexuelle
Bernard, agent de maitrise dans une société de téléphonie de la place, fréquente une église dans la zone de Bassa (arrondissement de Douala 3e). Sa fiancée aussi. Les choses prenant une tournure sérieuse (rencontre des parents etc.), l’homme estime nécessaire d’accompagner son projet de mariage par des prières. Il va donc voir le pasteur, Rocheleau M. avec sa promise, la lui présente et expose son besoin. La suite est favorable. A partir de ce moment, Bernard et sa fiancée vont chez le pasteur (dont le domicile jouxte pratiquement l’église) pour des prières. Mais il arrive que Bernard, en raison de contraintes professionnelles, soit hors de Douala et n’honore pas à certaines séances. Qu’à cela ne tienne, sa fiancée y va toute seule. Après quelques temps, ce qui ne devait pas arriver : le pasteur finit par connaitre la jeune femme au sens biblique du terme. La relation ne reste pas cachée longtemps.
Bien vite, au sein de la communauté, des bruits courent mais Bernard n’y prêtera pas foi. La semaine dernière, un membre de la communauté surprend le « couple » en position coupable chez le pasteur. Il s’en ouvre à des anciens, qui saisissent la hiérarchie locale de l’église, à Edéa. Jeudi, une réunion de crise s’est tenue à Bassa. Le pasteur a reconnu les fait, son épouse dévastée était en pleurs. Il a été décidé de son affectation dans une église plus modeste à Leplikoung. Selon la comparaison effectuée par un fidèle proche du dossier, le dimanche précédent la réunion de crise, la quête de Douala Bassa avait donné 210000Frs, quand celle de Leplikoung produisait 750Frs. Pour en revenir à Bernard, il a rompu ses fiançailles.