Culture of Thursday, 28 May 2015

Source: Cameroon Tribune

Douala marie arts et business

Ce sera à l’occasion de la première édition du Young’art Fashion demain. Mettre en vitrine des jeunes dans les domaines de la mode, des arts vivants et des arts plastiques afin qu’ils puissent être ciblés par des promoteurs et des professionnels qui pourront soutenir financièrement et accompagner leurs projets, également les faire avancer dans leur carrière.

C’est le principal objectif du Young’art Fashion, dont la première édition se tiendra ce vendredi 29 mai 2015 au « Chapito » à Douala. Un marché artistique qui va permettre, au cours d’une soirée pluridisciplinaire, à des stylistes, modélistes, mannequins, accessoiristes, coiffeurs, danseurs, chanteurs, peintres de montrer leur savoir-faire à des chasseurs de talents.

Pour Anne Ayabakan, l’une des promotrices, « il y a des jeunes qui aimeraient bien pratiquer leur art, mais ils ne savent pas où le faire, vers qui se tourner ».

Mannequin, elle parle des expériences de ses frères et sœurs d’armes, elle qui a défilé pour le festival Afric Collection pendant six ans. Il est donc question de donner aux jeunes qui n’ont pas souvent d’espace d’expression de présenter leurs œuvres, leur travail.

Pour recruter les artistes qui se produiront vendredi, avec les deux autres initiatrices du projet Nathalie Ebata et Grace Ayabakan, elles ont écumé les ateliers, les écoles, les événements culturels de la capitale économique.

C’est par exemple lors de l’une de ces manifestations, la « Nuit Blanche » en octobre 2014, que le contact a été établi avec la compagnie de danse « Or noir ».

Le promoteur de la troupe, chorégraphe et danseur Alexis Mbede, déclare que le but de sa formation est de promouvoir les cultures africaines en général et camerounaises en particulier, qui de son avis tendent à disparaitre.

Côté arts plastiques, Fa’a, connu pour transposer sa peinture sur des supports comme les t-shirts, va pouvoir donner à voir de sa technique et de sa culture urbaine. L’aspect mode sera couvert entre autres par Cindy Asonfack et sa collection « Araignée », résultat des influences urbaines et traditionnelles des jeunes Africains.

Autant de talents qui devraient trouver dans Young’art Fashion une porte d’accès au marché des arts.