Culture of Friday, 30 August 2024

Source: www.camerounweb.com

Drame : violée par des membres de sa famille qui ont le VIH

Des viols difficiles à oublier Des viols difficiles à oublier

'C’est une confession intime faite par la victime en question. Elle ne peut plus jamais l’oublier. Le bourreau doit être derrière les barreaux et ce pour le restant de sa vie, souhaitent les internautes.

J'ai 21 ans, orpheline, mais avec une grande famille (oncles, tantes, etc.). À l'âge de 9 ans, je me fais violer par un oncle de la famille pendant 2 ans, ma famille a décidé de garder le secret et m'envoie au village avec ma grand-mère.

À 18 ans, le mari de ma grand-mère m'agresse au champ et me viole une nouvelle fois, me menace de n'en parler à personne mais arrivée à la maison, je le dis à ma grand-mère qui se met à me lancer des paroles blessantes, genre c'est moi qui l'ai séduit, qu'on lui a dit ce que je passais le temps à faire en ville et c'est pour cela qu'on m'a renvoyée au village.

Que si on m'a envoyée pour gâter son mariage, j'ai raté. Elle me fermait dans la chambre quand son mari était là et n'ouvrait que quand il était parti au travail ou quand on partait au champ. Je dormais des jours affamés et cela a duré un an, lorsque son mari a trouvé où elle gardait la clé, il venait coucher avec moi quand elle n'était pas là, ensuite refermait la porte comme si de rien était.

Un jour, ma grand-mère est rentrée tôt du champ et l'a trouvé en plein acte. Au lieu de s'en prendre à lui, ce sont plutôt mes affaires qu'elle a mises dehors.

Je suis tombée malade pendant près de 6 mois et c'est un passant qui m'a aidée et m'a accompagnée à l'hôpital, avec sa gentillesse. Il a payé quelques examens et c'est de là que ressort mon diagnostic de séropositivité. Je suis abattue, déboussolée. Je crois que la seule chose qui me reste à faire c'est mettre fin à mes jours.