C’est un mastodonte de la musique camerounaise, et l’un des rares anciens encore en vie ; à 70 ans sonnés, Eko Roosevelt est sur le point de célébrer le demi-siècle de carrière musicale qu’il a cumulé.

La conférence de presse en prélude aux concerts-hommages d’Eko Roosevelt à Yaoundé-Douala voire Kribi, n’a pas été très courue (allez savoir pourquoi) jeudi 26 novembre dernier au Cabaret BOIS D’EBENE de Yaoundé.

Une brochette de médias pour s’imprégner de l’effectivité desdites festivités consacrées à cette légende vivante de la musique, et tout juste quelques artistes.

« 50 » ans de carrière, pendant lesquels il aura composé (pour), accompagné, et inspiré des générations de musiciens. A 70 ans révolus, l’homme parait pourtant encore très solide, une bonne nouvelle pour ces inconditionnels de ses tubes notamment « Na Landi » ou encore « Kilimandjaro ».

Sa Majesté Eko Roosevelt offrira un dîner-spectacle ce 11 décembre à l’Hôtel La Falaise de Yaoundé. Cette soirée a pour prétexte la recolte des fonds nécessaires à l’organisation des spectacles à la hauteur de son parcours dans les villes Yaoundé-Douala et Kribi.

Le patriarche se fera accompagner par toute une famille artistique dont ESA (Stephane Dayas), Anne Marie Ndzié, Ekambi Brillant, Sam Fan Thomas, Rachel Tsoungui, Tonton Ebogo, François Misse Ngoh, Ange Ebogo ; le Faadah Kawtal, J-P Essome, Macase, Vibrations, Vincent Effila, Jean Marc Noah, Mo Girls, et des musiciens dont Steve Ndzana (chef d’orchestre), Bayis cooper (chant), O’Connor – Henri Okala – Hesta (chœur), Ateba Mvondo (Bass), Jules Essoua (Guitare), Victorien Essono – Tobe – Ngassam (trompettes), Fru Ndi – Bikoï (trombone), Billy Ngomane – Mina gildo (Sax alto et tenor), Abanda Petit Jean (percussion), Marcellin Bessala (batterie) et Gilbert Moudio « Moto » (Ingénieur de son).