Quand une bande dessinée fait l’autopsie des électeurs camerounais. Dans quelques jours, l’électorat camerounais sera appelé aux urnes. Comme on peut l’observer, les différents candidats ont déployé sur le terrain une grosse logistique pour proposer au peuple leur offre politique.
Conscient des grands enjeux, chacun y va de sa méthode pour se tailler sa part d’électeurs. Quitte à payer les votes de ceux-ci. Dès que l’objectif fixé est atteint, le pauvre électeur se retrouve une fois de plus face à sa réalité. C’est donc dans cette mouvance électorale que Felix Fokoua et Eitel Issoukou ont décidé de caricaturer les dessous de ses faits divers qui animent souvent cette échéance avant et après dans la BD intitulée « J’ai vendu mon vote ».
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« J’ai vendu mon vote » est un regard croisé de deux jeunes camerounais sur la légèreté de certains électeurs lors des élections. Pour des sacs de riz, de l’huile, du sel, la boisson et bien d’autres choses, les gars donnent tout aux candidats. Mais le lendemain de leur victoire, les mêmes hommes qui promettaient hier monts et merveilles à leurs électeurs sont introuvables quand il faut répondre aux préoccupations du peuple. Cette année 2018 est vraiment une année spéciale. Tout le monde s’intéresse à la chose publique, beaucoup plus encore les jeunes. Félix Fokoua et Eitel Issoukou nous en font là une démonstration. Ils interpellent les électeurs sur le rôle qui est le leur lors des élections. La BD est disponible en ligne sur format PDF de dix huit pages.
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