C’est une femme qui n’en peut plus de se taire. Elle est dépassée. Longtemps restée dans l’espoir que la situation change, elle se rend compte qu’il faut plutôt se confier.

« Je suis une femme de la trentaine. J'étais en concubinage avec un homme et nous avons 2 enfants. Après avoir eu la petite, il a quitté la maison, il nous donnait à manger rarement. Je n'avais pas de boulot en ce temps, c'était en 2019.

Dans cette souffrance je suis revenue chez ma mère, mon père était mort depuis. Le papa des enfants ne m'a même pas dotée. Comme il refusait la prise en charge des enfants, alors qu'il avait un bon boulot, je l'ai convoqué à la justice. Deux fois de suite, il a refusé d'y aller. La troisième fois, je suis passée par la police et on s'est rendu à la justice.

Sur décision du juge, les enfants seront avec moi, il les aura pour les congés et les vacances et la pension alimentaire était fixée à 37 000 francs CFA pour les deux enfants. Il n'a jamais payé l'écolage des enfants, mais je n'ai jamais demandé aussi, parce que j'ai commencé par enseigner et ça a avantagé les enfants.

Ce qui m'amène à vous écrire est qu’il est venu me supplier de lui donner le garçon en 2023, qu'il va bien s'en occuper, une chose que j'ai acceptée. C'est là mon erreur, juste un an, à l'école, l'enfant a échoué, il est au CE1. L'enfant a maigri. Il ne mange pas bien.

Je lui ai une fois posé la question, il m'a répondu que c'est 100 francs qu’on lui donne pour une journée de 7h30 à 14h. On sent la maltraitance. Le papa est remarié et c'est sa femme qui mène la vie dure à l'enfant.

Avec tout ça, je veux récupérer l'enfant, il refuse, alors qu'il va mal. J'aimerais juste que vous me montriez la démarche à suivre pour récupérer mon enfant, il souffre. De le convoquer encore ou comment ?