• La chanteuse et Bikutsi parle des éternelles coupures d’électricité
• Elle pense qu’il est mieux de monter un collectif pour défendre les droits des citoyens
• Elle compatit à la douleur des familles qui perdent leurs réserves à causes des coupures
L’une des reines du Bikutsi au Cameroun a fait une publication dans laquelle elle remonte les bretelles à Eneo qui, depuis la fin de la CAN 2021, rend la vie difficile aux Camerounais avec les coupures intempestives.
« Les Camerounais dites-moi, comment fait-on pour laisser une société comme Eneo nous bousiller la vie et détruire nos efforts chaque jour ? Des coupures d'électricité à tout moment et il se foutent des commerces des gens. Comment un pays peut évoluer si ses marchandises sont détruites? Eneo quand elle veut et comme elle veut, grille nos appareils. Moi je dis stop, à cette société. Elle ne nous rembourse pas les dégâts causés après avoir laissé pourrir toutes nos petites réserves de nourriture », a-t-elle déclaré.
Elle appelle également à la création d’un syndicat pour résoudre ce problème d’une manière ou d’une autre. « Mes frères qui ont fait de longues études, est ce qu'il y'a pas un moyen de nous aider à créer un syndicat, pour aider le peuple à revendiquer ses droits ? Ou de mobiliser un collectif d'avocats pour nos revendications ? Toutes liées aux dégâts causés par cette société? Parfois je ne comprends pas comment nous pouvons laisser tout et n'importe quoi se faire, sans jamais nous indigner dans ce pays », propose-t-elle.
« Ce n'est pas une blague, j’ai les membres de ma famille et certains de mes employés qui avec leurs salaires prennent quelques fois des avances, pour s'acheter de petits appareils: télévisions et congélateurs. Ils font leurs petites courses du mois. Malgré la vie chère Et boom Eneo coupe la lumière à tout moment, parfois à durée indéterminée. Personne ne sait quand l'électricité revient. Cette société est reine dans ce pays, oui Eneo est supérieur à tout le monde. Les appareils de pauvres malheureux se gâtent et toutes leurs réserves de nourriture. Mais ce peuple reste sans s’indigner, il préfère venir gêner soit les membres de leurs familles, soient leurs employeurs qui ont de nombreuses charges.
Nous les petites entreprises, au lieu de se lever et de s'indigner contre cette société qui est la cause de beaucoup de dégâts dans nos maisons, comme un seul homme, on reste là sur place. Les enfants ne peuvent pas parfois étudier parce qu'il y'a pas d'électricité. Il y'a des familles qui ne peuvent pas s'acheter une bougie après avoir fait leurs petites courses mensuelles, c’est la réalité. Des milliers de familles ici au Cameroun souffrent », conclut-elle.