C’est un style de mélodie à laquelle Letis Diva n’avait pas habitué le public camerounais en général et ses fans en particulier. Alors se célèbre la fête de l’unité nationale, l’artiste camerounaise qui réside permanemment à Paris, en France ces dernières années a surpris plus d’un.
Jusque-là perçu comme une chanteuse « cool », l’ancienne choriste vient peut-être de dévoiler son vrai visage : celui d’une citoyenne engagée, qui n’a pas sa langue dans la poche y compris sur des sujets d’intérêt public.
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Brisant l’élan de communion nationale qui pouvait régner en ce jour du 20 mai 2018 sur l’ensemble du territoire camerounais, Letis Diva a, dans un message rendu public sur les réseaux sociaux, sans doute voulu faire résonner un autre son de cloche, en remettant ouvertement en cause le modèle du « vivre ensemble » dans notre nation et qui, selon elle, semble être « un leurre ».
« Nous cohabitons mais nous ne vivons pas ensemble », écrit révélation 2011 aux Mvet d’or. Letis Diva s’insurge principalement contre le phénomène du « tribalisme », car « nous sommes un seul et même peuple ». Comme solution l’auteur de l’album « déception » recommande plus de solidarité, notamment le domaine musical.
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« Au lieu de se lever comme un seul homme pour aller soutenir un artiste, un frère Camerounais, la première question qu'on se pose c'est : Il (elle) est d'où ? », s’étonne-t-elle. Pour conclure, elle invite ses compatriotes à une autocritique sans complaisance. «Prenons conscience et changeons de mentalité pour un Cameroun vraiment uni, non seulement en théorie mais aussi dans la vraie vie ».