C’est ce que propose la Journée mondiale célébrée le 28 février dernier. Une initiative qui incite les utilisateurs du réseau social à se déconnecter pendant 24 heures.
Difficile pour les internautes de relever le défi de passer 24 heures sans se connecter sur Facebook, comme le propose la Journée mondiale célébrée le 28 février relate CT. Sur 10 internautes interrogés, seulement deux sont au courant de cette Journée mondiale sans Facebook.
Pour Audrey Mbarga, le concept est irréalisable. Car ce qui intéresse l’étudiante, c’est de partager instantanément ses activités quotidiennes à travers ce réseau social. « Je ne crois pas que je pourrais me passer de Facebook même pour deux heures.
24 heures alors c’est carrément impossible. Ce réseau fait partie de mon quotidien. Je l’utilise principalement pour poster des photos et des vidéos. Lorsque je me rends dans des endroits sympas, je trouve que c’est intéressant de le poster sur Facebook.
Cela permet aux internautes de découvrir des endroits à visiter. Je peux télécharger jusqu’à dix photos et vidéos par jour. Si je ne le fais pas le même jour, cela n’a plus de sens », explique la jeune étudiante.
Pour François Zambo, Facebook c’est avant tout un moyen de s’informer. « J’utilise principalement Facebook pour mes lectures. Aujourd’hui, même la presse utilise Facebook pour véhiculer les informations. Sport, faits divers, politique, informations locale et internationales, astuces… vous avez accès à ces informations sans vous ruiner.
Les informations sont partagées, commentées sur une très grande échelle », se réjouit l’internaute. Toutefois, le jeune homme est très conscient qu’il faut se méfier de la véracité des informations sur le Net. « Même si je loue les qualités de Facebook, je sais que les informations ne sont pas toujours vérifiées.
Mais le réseau social demeure pour moi la principale source d’informations avant tout. C’est pourquoi il est difficile pour moi de me déconnecter pendant 24 heures », dit François Zambo.
Selon ses promoteurs cette journée a pour objectif de lutter contre la cyber dépendance et de protester contre l'intrusion des publicités qui se font passer pour de l'information. Cette année, la commémoration est rendue à sa 8e édition.