Elle a, de nouveau conquis, le cœur des « fashionistas », depuis la first lady américaine jusqu’à la petite étudiante de Ngoa-Ekelle.
C'est un grand classique de la garde-robe féminine tombé en désuétude il y a quelques années : la petite robe. Noire de préférence, selon les recommandations des grands couturiers. Mais ça c’était bien avant que Michelle Obama, première dame des Etats-Unis ne l’adopte, la décline en tenues plus « punchy » les unes que les autres et bluffe toute la planète mode. Du coup, la petite robe a refait son apparition.
Cette fois-ci, colorée, à rayures ou imprimés et sexy. Et dans les penderies de ces dames, exit les ensembles-tailleurs jupes et pantalons. « Je me suis rendu compte un matin que je n’avais que des tailleurs, alors que la mode était passée à la robe. Il n’y en avait que quelques deux ou trois, noires, dans mes affaires. D’ailleurs lesdites robes ne servaient qu’à l’occasion des cérémonies de mise en bière. Il a fallu vite que je
me mette à la page », avoue Armelle T., surveillante générale dans un lycée de la place.
Il faut l'avouer qu’il est difficile, en la matière, de résister aux vitrines des prêts-à-porter et autres shoppings, petites boutiques des quartiers. Avec des coupes modernes ou même fantaisistes, mais élégantes, elles habillent les femmes de toutes conditions sociales, pour divers types d’événements, sans pour autant sombrer dans le mauvais goût. « Le prêt-à-porter étant au-dessus de mes moyens, je me fais confectionner mes robes par une cousinecouturière. J’achète des coupons à vil prix au marché de Mokolo et nous reproduisons des modèles vus dans de grands magasins, des catalogues ou même sur d’autres dames à différentes occasions.