• L'artiste Tilla est en pleine crise de dépression
• Elle a tenté de mettre fin à ses jours il y a quelques heures
• L'artiste aurait bu du poison
Des informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb indiquent que Tilla traverse des moments de dépression au point où elle a tenté de mettre fin à ses jours.
Tilla a en effet pris du poison, mais elle n'est pas morte, car retrouvée quelques heures après avoir bu du poison par des proches qui l'on amenée rapidement à l'hôpital pour des soins.
Quelques heures avant de boire le poison, Tilla a posté un message où elle révèle vouloir mourir et quitter cette terre qu'elle déteste.
"Je suis fatigué de vivre. Je voulais juste dire au revoir. Pas de fête pitié s'il vous plaît. Tout le monde mourra à un moment donné, alors s'il vous plaît, ne dramatisez pas cela. Acceptez-le simplement et faites vos adieux. Pas que je m'en soucie à ce stade. Je veux juste donner un peu de fermeture à ceux d'entre vous qui pourraient s'en soucier. J'ai essayé de rester en vie pendant si longtemps mais je ne me bats plus. Je n'ai jamais demandé à naître en premier lieu. Je déteste cette terre", a écrit l'artiste dans une publication sur sa page Facebook.
Au niveau du monde des artistes, c'est la mobilisation générale.
"Aujourd'hui, au moment où je fais ce post, j'ai le cœur en peine car une artiste, ici chez nous, est en train de sombrer et je me sens si mal pour elle. Hier je vous partageais un bout de mon témoignage et de la lutte contre la dépression et les pensées suicidaires depuis mes 8ans et qui aura duré près d'une vingtaine d'années… Et lire cette actualité ce matin, c'est triste… Elle s'appelle TILLA. Je ne la connais pas, mais je viens de voir un post qu'elle a fait et dans lequel elle faisait ses adieux à ce monde… J'ai parcouru son mur et j'ai eu mal de confirmer ce que je craignais, car comme je m'y attendais, ses posts des derniers jours sont des posts pleins de joie et de bonne humeur qui ne laissent rien présager de grave… Car certainement, comme beaucoup de dépressifs, elle mène ce combat en silence et en secret depuis longtemps…", écrit Paul Gabryel, un artiste, auteur-compositeur et entrepreneur camerounais.
"J'ai même vu un post dans lequel, elle invitait les personnes dépressives à se confier, plutôt que de mourir en silence. Elle même se rendait disponible pour toute personne ayant besoin de se confier. Eh Oui ! Contrairement à ce que beaucoup pensent, les dépressifs ne sont pas des personnes faibles, ou lâches, au contraire, vous n'avez aucune idée des efforts et des combats qu'ils mènent tous les jours et toutes les nuits", ajoute-t-il.